Le Pré Abandonné

Durée : 4h00

Dénivelé : 575 m

Distance : 9,7 km

C'est une nouvelle fois à pieds depuis notre maison que nous partons à l'assaut de cette nouvelle randonnée.

Nous descendons au village mais plutôt que d'aller dans le centre bourg 

nous nous dirigeons vers le Pont du Moulin. 

L'ascension ne se fait pas attendre car nous grimpons immédiatement à travers la forêt.

Ce que l'on pourrait prendre pour des edelweiss sont en réalité des carlines acaule. Il y en a partout.

Si le chemin semble maintenant devenir (presque) plat au-dessus de Cerbeton, nos traversons de gigantesques pierriers où nous faisons bien attention sur quel rocher nous mettons le pied.

Le chemin est moins empierré et nous faisons quelques photos de notre hameau. En effet, la montagne sur laquelle nous nous trouvons est celle que nous avons face à nos fenêtres. 

Avec mon gros objectif, je parviens à zoomer sur La Combaz. Si vous repérez la Chapelle de Combaz, vous trouverez juste en dessous notre chalet. On voit même notre cour terrasse.

Un peu plus haut, des maisons ont été construites alors que d'autres sont en cours de restauration. L'une de ces propriétés abrite même un dôme.

Nous nous éloignons du hameau,

et poursuivons notre marche. Voici le Pré Abandonné (1 910m) et la vue que l'on a depuis là-haut.

Arrivés à Cotérieux nous prenons la direction de Sur Le Pleney pour parvenir à Sous-Cotérieux. 
Il y a là, de grands prés recouverts de myrtilliers sauvages. On ne se prive pas de savourer quelques myrtilles. 

C'est à cet endroit que l'on rejoint le torrent de la Neuvache. Si au départ il se trouve au fond de gorges de plus en plus profondes, 

nous arrivons à un endroit où la Neuvache est accessible et à notre niveau. Nous établissons notre camp de base pour pique-niquer, nous enlevons nos chaussures et mettons les pieds dans l'eau rafraîchissante. 

Mais comme Pitivier, Tassin et Chaudard le savent très bien, et ce n'est pas faute d'avoir regardé leurs aventures, dans une rivière, ça glisse. Ce qui devait arriver arriva, je me casse la margoulette et en tentant une première fois de me retenir je glisse une seconde fois pour terminer dans le torrent tout habillé ! Nous rions de ma mésaventure et je n'en sors qu'avec quelques égratignures au bras et au genou gauche.

Malgré la présence du soleil, mes vêtements ne sèchent pas et c'est parfaitement climatisé que je continue ma randonnée.

Les Lières proposent des jeux en tout genres, un accès pour se rafraîchir dans la Neuvache (pour moi c'est fait !) et un food-truck. Enfin, devrions nous dire un food-dameuse !

L'endroit est tranquille, nous nous installons sur des chaises longues en buvant un café et en mangeant une glace italienne. Très sympa quoique un peu cher.
La maison n'est plus bien loin, j'ai séché entre temps mais je suis resté bien au frais. Finalement, c'est peut-être ce qu'il faut faire pour éviter la chaleur en marchant : se doucher tout habillé.

Si la veille le coucher du soleil nous avait fait défaut, ce soir, il change la couleur du ciel à plusieurs reprises.