jeudi 31 mars 2022

Nous irons à Deauville

 

Fans de Louis de Funès (1914-1983), nous avons fait la découverte d'un film complètement inconnu et que nous n'avions jamais vu. Déjà, on retrouve le jeu de l'acteur; qui va percer quelques années plus tard; avec ses mimiques, sa manière de flatter les puissants et d'écraser les faibles. Son rôle porte le prénom de Ludovic, celui qu'il aura dans la série des Gendarmes. Il joue d'ailleurs avec d'autres acteurs qu'il retrouvera souvent durant sa carrière.
Ce film, c'est Nous irons à Deauville sorti en 1962.
Aux côtés de notre acteur préféré, qui n'a pas encore le rôle principal mais qui commence à prendre sa place, nous retrouvons Michel Serrault (1928-2007), Pascale Roberts (1930-2019), Claude Brasseur (1936-2020), Colette Castel (1937-2019), Michel Galabru (1922-2016), Jean Carmet (1920-1994), Roger Pierre (1923-2010), Jean-Marc Thibault (1923-2017), Sacha Distel (1933-2017), Jean Richard (1921-2001)...

Lucien Moreau, sa femme et leur nièce accompagnés de l'ami de Lucien, Maurice Dubois et son épouse louent une villa à Deauville pour les vacances d'été. Mais avant d'y arriver, ils sont pris à partie par un automobiliste ronchon, Ludovic Lambersac avec qui une rivalité va avoir lieu durant tout leur séjour. S'ajoutent à cela la rencontre avec le chef de Lucien, Monsieur Mercier qui fait du camping avec sa famille et une logeuse désagréable à souhait Madame Couffinous. Toutes ces aventures promettent des vacances mouvementées...

Le film est disponible en entier ci-dessous.
Bonne séance.

mercredi 30 mars 2022

Le jour du kiwi

Très peu fans de la programmation de la chaîne C8

nous avions toutefois enregistré une pièce de théâtre diffusée sur son antenne en début d'année, Le jour du kiwi avec Gérard Jugnot (1951), Arthur Jugnot (1980), Laetitia Colombani (1976), Elsa Rozenknop.

Barnabé Leroux est veuf et vit seul. Il a un fils, Benoît, qu'il voit très rarement. Barnabé suit une analyse avec sa psychiatre régulièrement et lors de l'une de ses séances, il se dit très perturbé car dans sa vie très ordonnée un détail le chamboule : son yaourt au kiwi qu'il mange habituellement le vendredi a disparu. Sa thérapeute tente de lui expliquer qu'il doit faire des crises de somnambulisme et qu'il l'a mangé sans s'en souvenir. Têtu il certifie que quelqu'un s'est introduit chez lui pour lui voler uniquement ce yaourt. Sa psychiatre commence à avoir des doutes sur sa santé mentale. Barnabé voulant en avoir le cœur net demande à son fils Benoît de venir lui installer une caméra pour surveiller son frigo. Son fils, qui vit une relation compliquée avec sa dernière conquête, prend peur également et imagine que son père souffre d'Alzheimer. La caméra installée, quelques jours plus tard, Barnabé voit une ombre sur son smartphone qui retransmet en direct les images filmées par sa caméra dans son appartement. Malheureusement, il est le seul à l'avoir vue...


Dominique Thiel et Ladislas Cholat nous ont proposé une superbe histoire basée sur une histoire vraie. Ils nous mènent par le bout du nez et on se laisse avoir là où tout le monde pense la même chose. Et pourtant, personne n'aurait pu imaginer ce qu'est vraiment la réalité de ce vol de yaourt au kiwi ! Du grand théâtre avec de talentueux comédiens. Les personnages sont extrêmement bien travaillés et tous ont des faiblesses, même la psychiatre. La pièce aborde le thème des relations entre père et fils, la solitude, la pauvreté, la maladie, l'amour, la couardise, l'égoïsme, la paranoïa, la folie, le burn-out... 

Nous avons passé une très belle soirée théâtre et des pièces comme celle-ci, on en redemande.

 

mardi 29 mars 2022

Yogi

 

Nous vous avons déjà parlé de Yogi dans ce billet où l'on vous indiquait que ce personne issu du monde d'Hanna-Barbera était une vraie star à la télévision mais on peut ajouter aujourd'hui en bande-dessinée. Yogi avait en effet son propre trimestriel dans lequel on peut lire ses aventures mais celles également d'autres héros d'Hanna-Barbera pour notre plus grand plaisir.
Nous trouvons d'ailleurs qu'il y a beaucoup d'histoires et qu'elles sont aussi bien conçues que peuvent l'être celles dans les dessins animés.

Yogi
trimestriel n°10
Hanna-Barbera
S.A.G.E. éditions 
Vedettes T.V.
Numéro géant

Yogi et Roquet : sports divers
Yogi : démonstation
Yogi et Roquet aux sports d'hiver : les audacieux prudents
Yogi et Roquet aux sports d'hiver : gare aux chats-teignes !
Yogi et Roquet aux sports d'hiver : la coupe et les coupables
Yogi et Roquet aux sports d'hiver : des clients difficiles
Les Pierrafeu : engagés involontaires
Grandgallo : extinction des feux
La famille Jet (connue ensuite sous le nom de Jetson) : les loisirs, c'est la santé
Loupinet : le loup qui crie au berger !
Les Pierrafeu : la colère ne paie pas
Yogi : de vampire... en pire !
Yogi et Roquet : 1ere classe

Vous l'avez compris avec les titres des différentes BD et la couverture de ce dixième numéro, les histoires se déroulent en hiver. Et pour cause, le trimestriel est sorti en novembre, décembre et janvier 1967.

lundi 28 mars 2022

Le Château de Bressieux

La randonnée d'hier nous a mené une nouvelle fois dans le Département de l'Isère dans le secteur de la précédente que nous avions effectuée le 27 février dernier.
Notre départ s'effectue de la commune de Bressieux (93 habitants) où subsistent de nombreuses ruines.
Garés près de la Mairie, nous découvrons la première d'entre elles qui va nous plonger en plein Moyen-Âge. C'est la Tour Rambaud 
qui appartient aux fortifications disparues du village sur lequel veille le Château de Bressieux.
Si cette première tour est ronde, cette seconde est carrée et adossée à une maison. Quel chic que d'avoir une tour de ce style dans sa propriété !
La ligne pavée sur le sol représente l'ancienne Porte de Serre. Vous noterez l'architecture particulière du mur mais également des nombreuses maisons et vestiges construits à l'aide des galets ronds que l'on trouve partout dans la région.
La Fontaine du Terraillier est entourée d'herbe et de fleurs et à l'intérieur
nous pouvons voir nager une colonie de poissons rouges.
Cet habitant a un don certain pour la taille puisque nous avons sous nos yeux un énorme chat.
Le forsythia à l'arrière explose de sa couleur jaune et il est vrai que la nature est en plein réveil surtout avec la chaleur qui règne actuellement sur la région.
Comme lors de notre dernière randonnée, les primevères vont nous accompagner
mais leur nombre est détrôné par les coucous qui poussent en très grande quantité dans les talus et les prés.
Nous suivons un petit cours d'eau.
Si ce tronc semble être complétement éventré, les branches donnent pourtant vie à de nouveaux bourgeons. C'est dingue ce que la nature peut faire comme miracle.
Nous marchons depuis maintenant quelques temps et derrière nous, nous découvrons enfin le Château de Bressieux. 
Ah oui il faut vous dire que nous sommes garés à Bressieux à cinq minutes à peine à pieds du château mais que nous préférons nous y rendre en faisant un détour... de cinq heures ! 
C'est ça qui fait le charme d'une randonnée.
Au fur et à mesure de notre marche qui nous fait contourner le village de Saint-Pierre-de-Bressieux (766 habitants) dans cette campagne verdoyante, nous faisons des découvertes donc cette grange en mauvais état. Une partie du toit s'est en effet effondré. Le reste des bâtiments aux alentours semble être à l'abandon.
Les centres équestres sont nombreux et nous croisons plusieurs chevaux dont ce petit poulain. Malheureusement le cliché est raté puisque ma mise au point s'est faite sur mes poteaux et non pas sur le cheval.
Pas de problème de netteté par contre sur cet immense engin utilisé par les bûcherons qui sont en train de travailler dans les forêts que nous traversons. Dimanche oblige, aucun d'entre eux n'est en activité au moment de notre passage.
Si la dernière fois que nous étions venus dans le coin nous avions eu une très belle vue sur le Mont Blanc, le Vercors, la Chartreuse et Belledonne, aujourd'hui, l'horizon est brumeux et nous devinons difficilement la forme de nos chères montagnes.
Aux Grands Hugots nous sommes à l'altitude maximum de notre randonnée, 638 mètres.
La personne qui a installé ce panneau indicateur a beaucoup d'humour car si il est gentil de nous indiquer que le chemin est sans issue, nous aimerions lui rappeler que pour un tel avertissement il est nécessaire d'utiliser un panneau et non un panneau en forme de flèche. On a l'impression que l'on nous invite à suivre cette direction qui nous mènera... à une impasse.
Aux Fouillouses, nous tombons sur une cabane où l'on peut se restaurer à l'intérieur car elle est équipée d'une table et de bancs. Cela nous rappelle celles que nous avions vues lors de nos randonnées en Scandinavie : il ne manque que la hache pour couper le bois et le barbecue qui sont les petits plus des cabanes là-bas.
J'ai toujours trouvé beaucoup de charme aux noyeraies sans doute car elles me rappellent les paysages de Villard-Noir. En voici une à la Combe à l'Ours (que nous ne croisons pas)
La nature est sur la bonne pente, encore un peu d'effort et les feuilles viendront terminer parfaitement ce tableau de verdure.
De la couleur il en est question ici avec toutes ces ruches qui semblent vouloir regrouper toutes les couleurs d'un arc-en-ciel. A notre passage, nous entendons le bourdonnement des abeilles en pleine activités. 
C'est installés dans un pré, sous le soleil et la chaleur qui nous ont manqué la semaine précédente, que nous prenons le temps de pique-niquer.
Les gazouillis des oiseaux nous accompagnent le temps de cette pause très agréable.
Il est toujours compliqué de reprendre la marche après la pause repas et celle-ci l'est particulièrement car nous la débutons par une montée à travers la forêt.
Les bois laissent la place à des prés et au loin la grande Plaine de la Bièvre d'une largeur de six kilomètres pour trente de long.
Si nous nous faisons la remarque que les chiens de ferme sont souvent bien attachés ou fermés derrière les enceintes des propriétés, bien entendu, nous tombons sur deux d'entre eux en parfait liberté. Le premier donne beaucoup de voix mais recule à notre arrivée tout en jappant encore plus avant de disparaître. Le second est un vrai gentil chien, grand par la taille, impressionnant également mais par son attitude, il respire la gentillesse. Il ne demande qu'une chose se faire caresser et réclamer des câlins. Je ne m'en prive pas.
Cet arbre très imposant doit être au bord de ce chemin depuis certainement plusieurs centaines d'années.
Celui-semble être moins âgé mais seul, il est très beau même sans ses feuilles.
Les poules sont nombreuses et gambadent en liberté dans les fermes que nous voyons mais nous n'avions pas encore croisé un aussi joli coq. 
Au loin, se dessine le but de notre randonnée, le Château de Bressieux.
Si le premier château a été édifié en 1025, un second apparait au XIIe siècle voulu par Aymard III de la famille de Bressieux qui le fit construire en galets ronds. Puis rapidement, les briques rouges vinrent remplacer une partie des galets ronds. C'est ce château que nous avons sous les yeux entouré par un fossé.
Il est en restauration mais est libre d'accès. 
Notons qu'en 1538, le Roi François Ier (1494 - 1547 / Roi de France de 1515-1547) y est reçu.
Au cours des siècles, le Château a appartenu à six familles : 
- de sa construction à 1403 : les Bressieux
- de 1403 à 1420 : les Clermont
- de 1420 à 1588 : les Grolée
- de 1588 à 1720 : les La Baume de Suze
- de 1720 à 1780 : les Valebelle
- de 1780 à 1789 : les Bérard de Gouttefrey.

A la Révolution Française, le château fut abandonné et est tombé peu à peu en ruines.
Depuis 1981, une association est en charge de sa sauvegarde et réalise du beau travail. Il nous est en effet possible de grimper tout en haut du donjon.
Depuis les escaliers qui mènent au donjon, on voit une enceinte et à l'arrière plan, le châtelet d'entrée.
L'escalier est tellement étroit que nos gourdes positionnées sur les côtés de nos sacs à dos viennent frotter contre les briques. Il est impossible de croiser quelqu'un.
Les meurtrières nous permettent de regarder dehors et apportent un peu de lumière durant notre ascension.
Le point de vue était stratégique car si d'un côté on voit l'ennemi arriver des montagnes, de l'autre on peut être alertés de l'arrivée d'assaillants venant de la plaine.
Encore quelques pas et nous rejoignons notre point de départ qui est aussi celui de notre arrivée, tout près de l'église et de la Mairie en contrebas du cimetière.

dimanche 27 mars 2022

C'est l'heure d'été

 

C'est fait, nous avons changé d'heure et sommes passés à l'heure d'été qui nous éloigne encore plus de l'heure vraie, celle qui s'aligne avec le soleil et qui est notre horloge biologique.
Nous avons profité quant à nous de cette belle journée pour aller randonner une nouvelle fois.
Nous vous ferons le récit de cette sortie dès demain ici même.


samedi 26 mars 2022

L'homme qui voulait vivre sa vie

Ce livre écrit par Douglas Kennedy (1955) a été publié en 1997.

Ben Bradford a réussi sa vie. Il est associé dans un grand cabinet d'avocat aux Etats-Unis d'Amérique, il est marié, a deux enfants, une grande maison, de l'argent et peut se payer et aux siens tout ce qu'il souhaite. Mais quelques années auparavant, lorsqu'il avait rencontré sa future femme Beth, ils avaient d'autres projets. Elle voulait peindre, lui faire de la photo. Mais peu à peu, ils ont suivi une route toute tracée qui les a menés dans le dangereux traintrain du métro, boulot, dodo. Si Ben parvient toujours à se réfugier dans sa chambre noire pour voir les photos qu'il a prises, Beth lui rappelle régulièrement qu'il n'a aucun talent. Cette dernière semble d'ailleurs avoir un amant et Ben découvre son identité. Sur un coup de sang, il commet l'irréparable et est forcé de disparaître en abandonnant femme et enfants...

Si Frédéric m'avait dit que ce livre l'avait passionné, j'ai toutefois longtemps douté. Arrivé au milieu du bouquin, j'avais l'impression de lire l'histoire du quotidien d'un couple américain en pleine réussite mais pas heureux pour un sou alors que de l'argent, le couple en a énormément. Mon dieu que c'était long. Alors que je me forçais à poursuivre ma lecture, un élément dramatique a complètement retourné l'intrigue et L'homme qui voulait vivre sa vie est devenu miraculeusement passionnant. Il m'était difficile de m'extirper de ce roman que j'ai finalement adoré tout comme Frédéric lors de sa lecture.

A noter que le cinéma français s'est emparé de ce roman pour l'adapter en 2010 sous le titre L'homme qui voulait vivre sa vie réalisé par Eric Lartigau (1964) avec Romain Duris (1974) dans le rôle principal, Marina Foïs (1970), Catherine Deneuve (1943), Niels Arestrup (1949)...
Il va falloir qu'on le regarde car nous ne l'avons jamais vu.
 
L'homme qui voulait vivre sa vie
Douglas Kennedy
Pocket




vendredi 25 mars 2022

Bonne nuit les petits

Le Marchand de Sable venu du Sahara ne cesse plus de passer en ce moment puisqu'une nouvelle tempête de sable est annoncée pour ce samedi et ce dimanche sur la région.
Sans être accompagnée de pluie cette fois, elle devrait être visible par ses couleurs tellement apocalyptiques. 
Une fin de semaine orangée en perspective ?

jeudi 24 mars 2022

Une très belle journée printanière

 

Après une journée de travail en présentiel, nous désertons l'intérieur de notre appartement à notre retour pour sortir sur nos terrasses et profiter du soleil qui par sa présence aujourd'hui nous a permis d'avoir une première chaude journée printanière.

L'Hiver semble avoir abandonné la partie ? Méfions-nous de Pâques et de son habituel refroidissement...