dimanche 28 mars 2021

Urban jungle

En ce dimanche du passage à l'heure d'été, le soleil fait son grand retour et pas un seul nuage ne pointe son nez. Seuls quatre avions, à très haute altitude viennent dessiner (presque) une portée.
Le Printemps donne le ton et égaient nos terrasses.
Bientôt, l'un de nos rosiers nous donnera ses premières roses.
Les iris sont sur le point d'éclore,
tandis que les lys ne cessent de grandir et de se multiplier naturellement.
Les glaïeuls pour leur part font apparaître timidement une toute petite pointe.
Au potager, ce sont les petits pois qui soulèvent la terre cherchant la lumière et la chaleur qui leur manquent tant.
Nous sommes rassurés car les plantations de l'Automne dernier de nouveaux arbustes ont réussi et eux aussi se sont éveillés après l'Hiver et prennent de nouvelles pousses.
Ils semblent vouloir rattraper leurs aînés plantés là depuis 5 ans qui forment de hautes haies.
Ces haies sont le refuge des oiseaux que nous nourrissons durant l'Hiver jusqu'au début du Printemps et qui nous font plaisir à regarder et à écouter gazouiller. La semaine dernière, nous en avons compté jusqu'à dix en même temps dont un duo de mésanges que j'ai réussi à photographier au vol.
D'autres de nos amis sont sortis de leur sommeil que nous retrouvons avec joie. C'est toute une colonie de lézards des murailles qui font partie de nos vies. Comme nous ne les chassons pas et les laissons tranquilles, nos lézards ne sont pas craintifs et prennent même la pose devant mon objectif.
Ils sont facilement identifiables car chacun à une couleur différente.
Bleuzard à le ventre... bleu; couleur qu'il devrait perdre car elle indique la saison des amours, 
Darkzard est teinté de noir,

Grizard est totalement gris.
Misszard est une femelle 
qui semble déjà avoir rencontré l'amour étant donné la largeur de son corps. Lorsqu'elle pondra ses œufs (entre 5 et 10), nous devrions accueillir d'ici six à huit semaines, de nouveaux membres dans cette colonie dont nous n'avons pas vu tous les membres. Aperçus plus tôt dans la semaine, Velociraptor manque ici à l'appel. C'est une véritable terreur pour ses congénères et il semble faire régner l'ordre depuis trois ans. On le reconnait facilement car la première année, il s'est fait couper la queue et elle n'a jamais entièrement repoussé.
Notre petite armée se charge de chasser les araignées, les papillons, les chenilles, les teignes, les mites, les criquets, les grillons, les limaces, les pucerons, les mouches, les moustiques, les scarabées, les coccinelles, les guêpes, les abeilles, les fourmis...
Un autre reptile, plus accessible et moins vif est en pleine forme. S'il ne pointait que son bec depuis la porte de sa cabane en fin de matinée, à l'appel de son nom (c'est véridique), Achille s'est approché de nous. Il savait que nous allions lui donner des pissenlits que nous laissons pousser entre les arbustes et des feuilles de radis, achetés au marché ses deux aliments préférés. Il a tout dévoré.

3 commentaires:

Unknown a dit…

Quel poète

Annie a dit…

L'arche de Noé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

plou a dit…

une vraie ménagerie