Il faut un petit déjeuner conséquent lorsqu'on part randonner à la montagne et cela tombe bien car nos hôtes nous ont préparé le notre : café, lait, pain, viennoiseries, beurre, confitures maison, œufs et bacon et jus d'oranges.
A Morzine, nous achetons dans une boulangerie, deux sandwichs pour le pique-nique de midi et zou, direction le Col de la Joux Verte situé à 1 760m.La neige est encore bien présente même si les températures printanières rendent sa qualité assez médiocre pour le ski. Ca tombe bien, nous ne pouvons pas en faire !
Des chiens attendent que les touristes soient formés pour se mettre à courir et en entendant leurs aboiements (aux chiens pas aux touristes), ils leur tardent de gambader dans la neige.
Tout aussi excités qu'eux, nous commençons notre randonnée en entrant dans la forêt.
Les paysages sont magiques et cette nature enneigée est tellement apaisante.
Que le télétravail est loin, que le quotidien également.
En randonnée, nous oublions tout et nous profitons de chaque pas, de chaque secondes.
La Crête de Zore, j'aime beaucoup ce nom, nous permet peu à peu de découvrir les montagnes qui nous entourent. Même si le ciel est assez couvert, nous avons la chance d'avoir beau temps.
La Crête de Zore, j'aime beaucoup ce nom, nous permet peu à peu de découvrir les montagnes qui nous entourent. Même si le ciel est assez couvert, nous avons la chance d'avoir beau temps.
La Pointe de Ressachaux se dresse face à nous (2 172m) et nous voyons le vent balayer la neige à son sommet créant de petits nuages.
Le télésiège de Seraussaix reste désespérément à l'arrêt depuis le début de cette saison d'hiver.
Derrière nous, de gauche à droite, nous vous présentons la Pointe de Ripaille (1 927m), le Pas de Chavanette (2 144m), le Col du Fornet (2 300m) et les Hauts-Forts (2 466m)
Les Crêtes de Zore se terminent subitement pour surplomber la Vallée des Ardoisières. L'ardoise est en effet exploitée dans des mines et des carrières depuis de très nombreuses années et plus particulièrement autour de Morzine. Si durant l'Hiver, en période de non-pandémie, les agriculteurs prennent le chemin des pistes de ski pour y travailler, avant l'arrivée des touristes ces mêmes agriculteurs partaient à la mine !
Le versant de la Pointe de Nantaux est ensoleillée et la neige disparait doucement mais sûrement. Invisible derrière cette montagne, il y a un ami que nous connaissons bien : le Léman.
Attention Fred on traverse une piste !
Attention Fred on traverse une piste !
Ah, oui c'est vrai, il n'y a pas de skieurs.
Ce n'est pas tout à fait vrai car une poignée d'irréductibles effectuent la marche avec leur matériel sur leurs dos. Autant vous dire que ceux que nous croisons sont sans doute les plus sportifs et surtout les plus acharnés.
Des skis, nous en aurions bien voulu pour débuter notre descente même si, équipés de nos chaussures de randonnée de neige (quel bonne idée d'achat nous avons eue il y a quelques années !) des glissades permettent presque de reproduire le glissement sur des skis.
Notre descente nous permet de découvrir le chemin que nous venons de parcourir en ligne de crêtes.Du fait de signalisation de risques d'avalanches, nous décidons de jouer la prudence et de modifier notre randonnée (qui l'allongera) en bifurquant au Col de la Croix des Combes (1 637m).
Après avoir dépassé la télécabine de Super Morzine (lorsqu'elle fonctionne, elle permet aux skieurs de venir directement du centre du village aux pistes), nous prenons à nouveau de l'altitude donc en mots simples : nous montons.
Le soleil de plus en plus présent nous invite à faire notre pause pique-nique et c'est face à la Pointe de Ressachaux et aux Hauts-Forts que nous décidons de nous installer, assis sur une plateforme en béton, vestige d'un ancien pied d'un quelconque poteau.
Tout en mangeant, nous sortons notre paire de jumelles pour zoomer sur le paysage et suivre le vol de gros oiseaux.
Ce moment de détente fait toujours du bien et permet de repartir (ou pas) en meilleure forme.
Ce moment de détente fait toujours du bien et permet de repartir (ou pas) en meilleure forme.
Rappelez-vous, nous vous avions parlé du (des) nuage(s) de sable qui est (sont) passé(s) sur la région Auvergne--Rhône-Alpes au début du mois de février. Si ici à Villeurbanne, ils ont laissé des traces sur nos voitures, sur nos rebords de fenêtres..., à la montagne, c'est la neige qui en garde le souvenir.
Nous avons appris depuis que ce sable n'est pas très sain puisqu'il semble venir du lointain désert algérien où les autorités françaises de l'époque coloniale ont pratiqué des essais nucléaires. Quand le sable radioactif nous rappelle notre Histoire...
Passons maintenant un petit tunnel qui nous mène au Plateau de Proclou étape finale de notre randonnée qui nous permet de rejoindre notre point de départ.
Notre journée ne se termine pas pour autant car nous allons découvrir une station restée jusque là presque invisible à nos yeux...
Passons maintenant un petit tunnel qui nous mène au Plateau de Proclou étape finale de notre randonnée qui nous permet de rejoindre notre point de départ.
Notre journée ne se termine pas pour autant car nous allons découvrir une station restée jusque là presque invisible à nos yeux...
1 commentaire:
La Haute Savoie toujours belle
Enregistrer un commentaire