vendredi 4 septembre 2020

Le Plateau de l'Aubrac

La journée d'aujourd'hui va nous permettre de découvrir cet incroyable plateau volcanique et granitique qu'est l'Aubrac représenté en bleu sur la carte ci-dessous, dans le Massif Central.

Il faut beaucoup monter pour atteindre ce plateau perché à 1 469 mètres d'altitude et le trajet en voiture est tout juste m-a-g-n-i-f-i-q-u-e ! Nous nous garons à Marchastel dans le Département de la Lozère, sans doute le plus petit village où nous nous sommes rendus. Imaginez qu'il y a 57 habitants à l'année ! Le village est surplombé par un piton volcanique, le Rocher de Marchastel. Ici aussi l'herbe a bien grillé avec les fortes chaleurs et le manque d'eau, même si, de ci, de là, on aperçoit un peu de verdure.


Comme au village de Sainte-Eulalie-d'Olt, notre randonnée nous permettra également d'admirer des photos d'artistes.

Allez, zou, c'est le moment de marcher.


Nous laissons de côté quelques rares verts pâturages,

pour rencontrer notre première vache de l'Aubrac, d'une longue série qui viendront alimenter nos photographies. Cette première d'ailleurs est un petit veau qui se restaure de sel.


On a l'impression qu'il y a autant de rochers que de vaches si bien que Frédéric me fera cette remarque assez juste : "derrière chaque rocher, il y a une vache".

Notre itinéraire, téléchargé à l'avance, nous indique que l'on doit sortir du chemin, enjamber la clôture de pierres et entrer dans un pré au pied du Puech del Pont d'où la vue est unique.


Nous nous exécutons en respectant les lieux et en essayant de déranger le moins possibles le troupeau de vaches.

Le point de vue depuis tout là-haut est effectivement à ne rater sous aucun prétexte puisqu'on peut admirer l'Aubrac à 360 degrés.

Voyez cela en photos et en vidéo.

Frédéric semble être minuscule alors que je ne suis qu'à quelques mètres au-dessus de lui.

L'Aubrac est sans doute l'un des plus beaux paysages de notre pays mais assurément celui où il y a le moins d'habitation et le moins de population.

Nous longeons la rivière maintenant, sur le Chemin de Compostelle où nous doublons et nous faisons doubler par de nombreux randonneurs et pèlerins. 


Nous traversons La Bès par ce pont construit au XVIe siècle 


et parfois appelé Pont de Bukinkan qui rappelle le nom anglais Buckingham car il faut savoir que les Anglais occupèrent la région et une bonne partie du Royaume de France entre 1066 et 1558. La carte ci-dessous indique en jaune, le territoire maximum (c'est en fait énorme) des possessions anglaises en France. On comprend maintenant pourquoi les Anglais aiment à venir dans ces régions qui furent un temps les leurs...

A Montgros, commune de Nasbinals, nous mourrons de soif et nous ne cessons de boire. Cette photo exposée nous apporte un peu de fraîcheur. L'hiver ici, il n'y a pas d'ours polaire mais ça doit être quelque chose tout de même. Il y a d'ailleurs plusieurs stations de ski.

Nos copines les vaches sont toujours là mais nous vous rassurons, ce ne sont pas les mêmes qui font la randonnée avec nous. Certaines d'entre elles pourraient faire et font sans doute des concours d'élégance.


Nous restons en admiration devant le paysage qui nous entoure mais nous en profitons pour dire aux personnes qui côtoient les lieux et qui n'ont pas encore compris que la nature n'est pas une poubelle, de la respecter. Derrière ces deux belles photos qui suivent, ce sont en réalité d'épouvantables toilettes et dépotoir à ciel ouvert ! Il est vain de penser que ce message sera entendu car on le voit tous les jours, plus on demande de respect,  moins il y en a. Nous sommes entrés dans une dangereuse période où ces gens semblent se complaire à faire le contraire de ce que le bon sens indique et encore plus si c'est une quelconque autorité qui rappelle les règles.


Heureusement, quelques mètres plus loin nous oublions cette partie néfaste de notre population en nous approchant d'une autre merveille de la région, la Cascade du Déroc.


Malheureusement, en pleine sécheresse, le spectacle n'est pas au rendez-vous. En période où l'eau est importante, c'est cela que nous aurions du voir. C'est tout de même plus impressionnant que notre fin filet d'eau.


Nous apprécions tout de même l'endroit si bien que nous décidons d'y pique-niquer.

Puis nous reprenons notre route pour conclure notre boucle, en direction de Marchastel.


Message à Max et à Marc qui aiment à travailler le bois : à quand ce mobilier; celui au premier plan; chez vous ?

 

Sur ce petit monticule, on a l'impression que sont tombées une série de météorites ayant laissé leurs empreintes.


En bas du plateau, l'orage semble approcher donnant de nouvelles couleurs au ciel et au paysage


créant de véritables cartes postales.


Au village, nous sommes assoiffés car nous avons terminé nos deux gourdes chacun et heureusement dans ce petit village il y a un restaurant où nous nous désaltérons de La Délicieuse, cette limonade locale naturelle ou aromatisée.

Sur le retour, en voiture, nous ne cessons de nous arrêter pour prendre en photo les quelques lacs que nous croisons.


 

C'est sous un violent orage que nous souperons à notre restaurant. Enfin les températures baissent.

Demain, la météo repartant vers de chaudes températures, nous décidons de passer une journée baignade...

1 commentaire:

plou a dit…

Ah! les vaches !!!