jeudi 3 septembre 2020

De Pierrefiche à Sainte-Eulalie-d'Olt

La journée s'annonce être très belle et nous avons finalement pu avoir un peu de fraîcheur en fin de nuit.

Notre pique-nique acheté, nous garons notre voiture dans le petit village de Pierrefiche (268 habitants).


Sacs sur nos dos, chaussures de marche aux pieds, nous voici partis. C'est tout en bas, à travers les forêts que notre chemin de randonnée nous mène.

Nous faisons le plein de fruits que nous trouvons tout le long de notre sortie dans la nature.

Il est encore tôt et pourtant, déjà, la température commence à grimper. Nous avons la chance pour cette première partie, d'être à l'ombre des arbres, le long d'un ruisseau qui apporte beaucoup d'humidité.

Au Hameau de Lundane, il y a quelques maisons dont une belle grosse propriété, très arborée et dont l'eau du Ruisseau de Coutelle a été canalisé.

Par ce porche, nous entrons à Sainte-Eulalie-d'Olt (374 habitants).


Le village est répertorié parmi les Plus Beaux Villages de France et il mérite cette distinction.

Il y a tout d'abord de nombreuses sculptures originales faites d'association de pots de fleurs qui donnent naissance à de mignons personnages.

Ce visage apeuré me fait penser à l'acteur Fernandel. (1903 - 1971)

A Sainte-Eulalie-d'Olt, nous avons vraiment l'impression de voyager en plein Moyen-Âge car les maisons sont toutes très bien conservées et entretenues.

Voyez plutôt.


Sur certaines façades des maisons que vous venez de regarder, vous avez peut-être distingué des photos (il y a une exposition dans plusieurs villages) et des statues de chats blancs dans de nombreuses positions. L'un fait sa toilette,

tandis que cet autre sort de sa maison en empruntant la chatière.

Place de l'Olm,


on peut passer de l'autre côté de cette façade qui est l'aile Nord du château édifié au XVe siècle.


Le Lot coule paisiblement à proximité du village.



Au milieu de la rivière, ce qui pourrait s'apparenter à une pierre est en réalité l'unique vestige d'un pont qui aurait été construit à cet endroit par les Romains. On la nomme d'ailleurs, la Pile Romaine.

Des odeurs venues du passé, de poussière selon Frédéric, nous font entrer dans une sorte de cave transformée en brocante et magasin d'artisanat. Masqués, nous faisons la rencontre de Louis Mercadié que nous ne connaissions pas. Il nous liste tout ce que l'on peut trouver chez lui, ce qu'il fabrique et surtout il nous explique être écrivain et avoir été édité à de nombreuses reprises. Il a même fait des séances de dédicaces à Villeurbanne.

Voici quelques uns de ses livres qui sont toujours disponibles en vente dans toutes les bonnes librairies (peut-être sur commande). Il faudra que nous tentions d'en lire.

Nous quittons le village en lui jetant un dernier regard, ravis de l'avoir traversé à pieds en prenant le temps de cette belle découverte.

Les vaches elles aussi semblent admirer Sainte-Eulalie-d'Olt.


Nous voici de retour en forêt mais si le chemin pour venir était à l'ombre et en descente, celui-ci est en montée qui semble être continuelle.


Nous nous rapprochons de Pierrefiche et après avoir énormément transpiré, nous décidons de manger et de boire en regardant en contre-bas Saint-Geniez-d'Olt. Au loin, sur les hauteurs, c'est l'Aubrac.


Nos forces revenues, déjà, Pierrefiche est visible à l'horizon.

Sur le chemin du retour, nous croisons un drôle de lézard.

Dans le village, c'est un tout autre animal que nous rencontrons : un bon gros cochon et nous imaginons tout ce que son propriétaire va pouvoir en tirer dans quelques temps...


Décidément, les animaux sont légions et de magnifiques papillons sont attirés par les fleurs d'un Buddleia de David, communément appelé... arbre à papillons.


Et si après cette belle mais chaude randonnée nous allions nous baigner ?

Direction les bords du Lot par la D509. Nous nous arrêtons par hasard, enfilons nos maillots de bain, posons nos serviettes sur les rives en pierre de la rivière et nous nous accordons de bons moments de détente dans cette eau tellement rafraichissante nous laissant tantôt entraîner par le courant tantôt, essayant en vain ou très difficilement de nager à contre-courant.

Nous apprécions l'instant présent.


L'apéritif est consommé au bar de la veille.

Le soleil commence à se coucher mais il semble encore vouloir percer les nuages qui se multiplient.


Demain, les prévisions météorologiques semblent être bonnes, nous décidons d'organiser sur cette journée notre randonnée prévue au cœur de l'Aubrac...

2 commentaires:

plou a dit…

Beau décor effectivement

Annie a dit…

De belles fleurs !!joli village!