Le personnage principal, ou devrions-nous dire les personnages principaux, sont interprétés par Laura Smet. Nous ne l'avions jamais vue jouer et nous avons été bluffés par sa double interprétation d'un personnage féminin et d'un autre masculin. L'histoire est passionnante, l'époque tout autant, l'enquête est surprenante et haletante, les personnages sont bien définis, les actrices et acteurs jouent remarquablement bien, bref, La garçonne est la surprise de cette rentrée de la part de notre télévision publique.
1918, sur le front, Louise Kerlac est infirmière. Elle rejoint son frère Antoine, soldat qui a connu les pires atrocités durant cette Première Guerre Mondiale au moment où il tente de mettre fin à ses jours dans un hôpital de campagne. Elle le sauve in extremis alors qu'est annoncée la fin de ce conflit. Les mois passent, Louise est toujours infirmière mais son employeur décide de mettre fin à son contrat car il n'a plus besoin d'elle. Son frère est un artiste sous le nom de Valbonne qui vit avec le cauchemar de ce qu'il a vécu dans les tranchées. Le père de Louise et Antoine, un policier reconnu et intègre, est décédé durant la guerre. Les autorités ont conclu à un suicide mais certains, dont l'un de ses amis, pensent à un assassinat. Ce dernier donne rendez-vous à Louise pour lui fournir des preuves du meurtre de son père mais alors qu'elle se trouve chez lui, il est assassiné à son tour. Les tueurs font tout pour qu'elle soit la coupable et ils n'ont aucun problème à le prouver car ils appartiennent... à la police. Louise recherchée décide de prendre l'identité de son frère qui a réussi son concours d'entrée dans la police pour mener l'enquête et prouver son innocence ainsi que pour trouver les coupables de l'assassinat de son père. Louise devient donc Antoine le jour qui est également confronté à une sordide affaire de meurtre d'une femme et reste Louise la nuit tandis que son frère garde son identité d'artiste, Valbonne...
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