Saint-Baudille-de-la-Tour

C'est dans ce petit village de 814 habitants du Département de l'Isère que nous avons décidé de faire notre première randonnée de cette année 2020, en France (nous en avions déjà fait en Suède avant le Grand Confinement).
Nous connaissons déjà un peu le coin puisque nous avons marché tout près de là le 9 mai 2018 à Hières-sur-Hamby.
Aujourd'hui donc le départ s'effectue de Saint-Baudille-de-la-Tour

et plus précisément de la Ferme des Dames, une maison fortifiée qui est mentionnée là bien avant 1339. Le grand bâtiment actuel date du XVe siècle. La ferme est dorénavant composée de 6 gîtes et de deux salles de réception.

Après avoir passé plus de 55 jours en pleine ville et même si nos terrasses nous permettent de varier les paysages, ceux-ci restent tout de même très bétonnés.
Plus de trace de béton ici mais place au bleu, au vert et au rouge avec les très nombreux coquelicots qui vont nous accompagner durant toute notre randonnée.

Nous laissons le village derrière nous tandis que nous longeons le cimetière et empruntons notre premier chemin. Qu'il est bon de marcher à nouveau sur la terre !

 Le blé également est planté dans les champs.

 Au loin, tel un phare nous guidant, nous nous dirigeons vers l'un des deux châteaux d'eau.

Les lézards sont nombreux et semblent être surpris de revoir des humains venir les déranger alors qu'ils prennent leur bain de soleil.
Silencieux, ce héron ne semble pas nous avoir repéré. Nous l'observons tranquillement.

Tout nous paraît plus joli encore qu'avant le Grand Confinement si bien que nous sommes même émerveillés devant... un pylône électrique ! Bon avouons qu'il a une structure différente de ceux que nous rencontrons habituellement.

 Nous nous rapprochons de la forêt

et débutons une courte ascension pour arriver au pied du château d'eau.

Un très joli cairn a été construit au pied de l'édifice et pour la première fois il est composé de pierres peintes. 

Nous nous éloignons du château d'eau

pour prendre la direction de l’Étang de Lemps.
Nos yeux sont attirés par de petites formes bleues amassées au sol. Ce sont des papillons.

Les champs se succèdent aux champs.

De l’Étang de Lemps nous ne verrons pas grand chose car il y a ici un peu plus de monde et nous ne souhaitons ni trop nous approcher des gens ni qu'ils s'approchent trop de nous. En plus, le site est classé comme Espace Naturel Sensible rendant ses accès quasiment interdits sauf à des endroits très précis.
C'est depuis l'un d'eux que l'on verra nager tranquillement cet animal.
Nous n'arrivons pas à définir s'il s'agit d'un castor ou d'un ragondin ?
Si quelqu'un est expert ?

Nous nous éloignons du plan d'eau pour monter un peu en altitude.

Nous nous approchons du hameau de Surbaix et découvrons le Massif du Bugey que nous connaissons bien pour nous y rendre régulièrement effectuer de belles randonnées.

Nous nous arrêtons un instant pour regarder le vent former des vagues dans le champ de blé.

Après le pique-nique pris dans un champ récemment fauché, nous entamons une descente vers un endroit un peu plus peuplé. Nous ferons bien attention de tenir nos distances entre adultes et enfants venus se promener près de l'étang de Boulieu et ses cyprès chauves, étang alimenté en eau par la rivière Furon. Nous faisons le choix de ne pas aller vers l'étang même si nous ratons un paysage qui semble faire penser à la Louisiane.
Par contre, nous découvrons la jolie Cascade de la Roche.

 Notre randonnée touche à sa fin par cette montée à travers la forêt recouverte de mousse.

De vieux murs typiques de la région sont malheureusement en train de disparaître, enfouis par la nature qui détruit ces constructions de nos anciens.

Voici le clocher de l'église de Saint-Baudille-de-la-Tour.

Nous voici de retour à notre point de départ à la Ferme des Dames où est stationnée une charrette sous le préau.

Nous voici rechargés à bloc prêts à recommencer une semaine en télétravail.