dimanche 31 mai 2020

Le Plateau des Charmilles et la Grotte de la Jaquette

Nous voici de retour dans le Massif du Bugey que nous affectionnons.
Cette fois, notre randonnée nous mène à Lompnas qui se lit Lôna et qui s'écrivait jusqu'en 2015 Lompnaz. Ce village du Département de l'Ain compte 168 habitants.
Notre marche débute par une forte pente.
Nous entrons dans le Bois de la Morgne.
Après ces premiers efforts, nous découvrons notre premier point de vue sur le paysage environnant nous prouvant bien que nous sommes en altitude.
Les fleurs se succèdent
ainsi que les fraises sauvages.
Au sortir de la forêt où nous étions au frais, nous retrouvons la chaleur car le soleil tape fort.
Les arbres laissent place aux herbes et aux fleurs des champs dans la sublime Grande Plaine.
La star de la Grande Plaine c'est la marguerite qui pousse ici en grande quantité mais il y a également des œillets sauvages.
Nous nous rapprochons du Plateau des Charmilles et sa forêt assez dense.
Les vieilles feuilles des fougères sont tombées au sol et laissent la place à de jeunes pousses.
Durant la Préhistoire, nos ancêtres habitaient déjà les lieux comme le prouvent les objets préhistoriques trouvés dans la Grotte de la Jaquette. Parvenir à la grotte est difficile car il n'y a pas un chemin mais un étroit petit sentier où l'on griffe nos bras et nos jambes sur des houx et des ronces.
Nous sommes toutefois récompensés par l'arrivée dans ce lieu historique où les premiers hommes avaient élu domicile.
Voici l'entrée de la grotte.
Comme nous espérions la trouver, nous avons apporté nos lampes frontales et tout prudemment, nous pénétrons à l'intérieur.
Nous jouons un peu avec la lumière pour signaler aux éventuelles chauve-souris que nous arrivons.
Dès les premiers mètres nous ressentons une baisse incroyable des températures et une montée inimaginable du taux d'humidité.
Le boyau s'enfonce profondément sous terre.
Nous marchons à la lumière de nos lampes en dirigeant nos faisceaux lumineux pour ne rien rater à l'intérieur et pour voir aussi où nous mettons nos pieds.
Nous voici dans les entrailles de la terre où seule notre lumière artificielle éclaire les parois de la grotte. Lorsque nous levons la tête, nous ne parvenons pas à voir le plafond.
Malheureusement, au bout d'une trentaine de mètres d'exploration, les parois deviennent trop glissantes, nos mains se couvrent de terre car nous tentons de nous agripper pour avancer.
Prudents et n'ayant aucune formation en spéléologie, nous décidons de faire demi-tour.
Quelle belle découverte que cette grotte si peu accessible d'accès mais peut-être est-ce plus sage pour éviter toute dégradation ou tout accident.
De retour sur notre itinéraire, nous décidons de pique-niquer depuis le haut des falaises du Bois de Grouin.
La vue est exceptionnelle.
Au loin, dans la brume nous voyons les Alpes. Partout, c'est la forêt. Les villages de Marchamp et de Cerin se devinent à nos pieds et nous nous souvenons que nous sommes déjà venus dans ces deux communes randonner le 26 mai 2012 au Circuit de la Brivaz.

Nous débutons une longue descente pour rejoindre notre point de départ.
Un tracteur est garé là et ne semble pas être tout jeune mais pourtant il doit encore fonctionner car il semble être bien entretenu.
A la vue de coquelicots, je ne peux m'empêcher de réaliser rapidement une poupée comme nous en faisions dans notre jeunesse. Frédéric lui ajoutait les coques vertes sur les épaules. Déjà son perfectionnisme était à l’œuvre !
Il y avait un peu de vent donc la robe de ma poupée se soulevait lors de la prise de la photo.
Nous voici de retour à Lompnas.
Beaucoup de maisons semblent avoir été restaurées et on doit y être plutôt bien.
Je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au cœur en voyant ce bassin et en repensant à Villard-Noir.
 L'eau coule dans le plus grand et s'évacue par le plus petit en dessous.
 Derrière le bassin, il y a le four à pain du village.
 Les rosiers rouges grimpent le long du mur de l'église.
Sa porte est ouverte nous laissant découvrir les vitraux illuminés.
De beaux gros nuages blancs moutonnent dans le ciel bleu de cette belle journée dans la nature Bugiste ou Bugeysienne.

samedi 30 mai 2020

Retour dans l'espace

La navette spatiale américaine Atlantis a emmené ses derniers astronautes, Christopher Ferguson, Douglas G. Hurley, Sandra Magnus et Rex J. Walheim dans l'espace pour un voyage du 08 au 22 juillet 2011.
Depuis, faute de financement du Gouvernement américain, plus aucun vol habité d'un vaisseau spatial n'a décollé depuis le sol des États-Unis.
La NASA, créée en 1958, dont on connaissait le logo s'est associée à la société privée Space X pour lancer un nouveau vaisseau habité dans l'espace.
La NASA profite de ce lancement pour lancer un logo créé en 1975 mais qui ne plaisait pas à l'époque.
Étrangement, même si ce "nouveau" logo a déjà 45 ans, il fait nettement plus moderne que le précédent.
Si tout va bien, le vaisseau Crew Dragon devrait décoller du Centre Spatial Kennedy en Floride à 21h22 heure de France aujourd'hui 30 mai
avec à son bord deux astronautes, Bob Behnken et Doug Hurley.
Notez le design revu des combinaisons spatiales.
Si vous aussi vous êtes intéressés par ce lancement historique, vous pouvez suivre cet événement en direct sur la chaîne de la NASA dès maintenant.


vendredi 29 mai 2020

Trocadéro bleu citron

Je suis littéralement tombé sous le charme de ce film sorti en 1978 et diffusé sur cette chaîne #àlamaison
qui n'en fini pas de nous proposer une programmation différente et nous permet de découvrir de beaux films jamais vu pour ma part.
Trocadéro bleu citron  nous propulse dans cette période de la fin des années 70 avec ses codes, son langage, son ambiance, sa décoration, sa mode...
Trocadéro bleu citron c'est un film complètement différent de ce que l'on a l'habitude de voir, rempli de rêves, de poésie, de tendresse, d'amour, de bienveillance.
Je me demande comment je n'ai pas pu voir ce film plus tôt.
Alors ceux qui n'ont que des yeux d'adultes le classeront dans la catégorie nanar, ceux qui ont su garder leurs yeux d'enfants, leur poésie, leur innocence le verront, comme je le vois, comme un très beau film dans lequel j'ai été complètement transporté.

Phil est un jeune garçon de dix ans qui vit avec sa maman à Paris. Il est fan de planche à roulettes et pratique cette activité Place du Trocadéro. C'est là qu'il fait la rencontre d'une jeune fille dont il tombe immédiatement amoureux...

Le générique du film est chanté par un artiste très connu à l'époque Shake (1950).

Ce malaisien arrive en France dans les années 70 et sans connaître un mot de français va cumuler les succès. (vingt 45 tours et six 33 tours) avant de quitter notre pays en 1985.
Voici une autre de ses chansons

Les interprètes du film sont :
Lionel Melet (1967) qui jouait le jeune Phil et que l'on a vu plus tard dans d'autres films ou séries mais également qui fait des doublages
Anny Duperey (1947)
Bérengère De Lagatinerie (1968 - 1991)
Henri Garcin (1929)
Martine Sarcey (1928 - 2010), grande voix du doublage telle celle de Samantha dans Ma sorcière bien aimée, mais également actrice au cinéma, à la télévision et au théâtre.

 Voici un extrait de ce merveilleux film que j'ai hâte de revoir.





jeudi 28 mai 2020

Adieu Guy Bedos

L'humoriste, artiste de music-hall, acteur et scénariste nous a quitté à l'âge de 85 ans. Nous l'avions croisé le 11 octobre 2016 durant le Festival du Cinéma Lumière lors de la diffusion du film Un éléphant ça trompe énormément
Nous remettons à la une le billet que nous avions fait à l'époque.

Le Festival Lumière 2016 se poursuit pour nous avec hier au soir la séance au Pathé Carré de Soie du désormais film culte : Un éléphant ça trompe énormément.
Ce film d'Yves Robert est sorti en 1976; il y a donc 40 ans et met en scène une bande de copains tout juste quarantenaires : Étienne (Jean Rochefort), Daniel (Claude Brasseur), Bouly (Victor Lanoux) et Simon (Guy Bedos). Ils sont accompagnés par Marthe (Danièle Delorme) l'épouse d’Étienne, Charlotte (Anny Duperey) la maîtresse d’Étienne, Esperanza (Martine Sarcey; la voix de Samantha dans la série Ma sorcière bien-aimée) la collègue de bureau d’Étienne, Mouchy (Marthe Villalonga) mère de Simon, Lucien (Christophe Bourseiller) l'ami des filles d'Etienne qui aimerait devenir l'amant de Marthe.
Comme à l'habitude du Festival Lumière, un artiste vient parler du film. Pour celui-ci, c'est Guy Bedos, alias Simon qui était dans la salle en compagnie de sa fille, Victoria Bedos.
Même si l'acteur est âgé de 82 ans, il continue à être très critique contre ce qui le dérange (la droite, une certaine gauche, les racistes...) et continue à dire ce qu'il pense. Avant de nous parler du film, il critique le Gouvernement actuel dans lequel il ne reconnait pas la Gauche, il critique Martine Aubry qui l'a lâché alors qu'elle était venue le chercher pour monter une troupe de comédiens à Vaulx-en-Velin il y a plusieurs années, il nous parle des réfugiés, du racisme puis il en vient au film dont il garde de bons souvenirs de tournage. Il nous explique d'ailleurs que Marthe Villalonga qui joue le rôle de sa mère, a en réalité... deux ans de plus que lui !
C'est ça aussi la magie du cinéma.
Guy et Victoria Bedos repartent de la salle sous les applaudissements nous laissant rire des aventures de cette belle équipe durant 1h50, à écouter la narration de Jean Rochefort et à regarder l'exact opposé de ce qu'il dit.
On aime l'histoire, la manière de la présenter, les scènes comiques, les acteurs, la musique, l'ambiance, les répliques, Simon et Mouchy...
Ce film est suivi de Nous irons tous au parardis un an plus tard en 1977, tout aussi culte et tout aussi drôle.

Étienne, cadre d'un ministère vit une existence tranquille entouré de sa femme, de ses deux filles, de sa marraine et surtout de ses trois amis Daniel, Bouly et Simon qu'il retrouve lors de partie de tennis.
Mais un jour, Étienne croise une jeune femme habillée d'une robe rouge, qui se prend pour Maryline Monroe, au-dessus d'une grille d'aération. Pour Étienne, c'est le coup de foudre. Mais comment retrouver cette belle inconnue...

Masques lavables

Après avoir acheté des masques chirurgicaux jetables en pharmacie et en grande surface, après avoir reçu des masques lavables ou jetables par nos employeurs, nous venons de recevoir nos masques lavables par notre municipalité.
Ils sont réglables par des systèmes d'attaches scratches et sont plutôt bien pratiques.
Nous voici bien dotés pour poursuivre à être vigilants durant cette période de pandémie qui n'a malheureusement pas encore pris fin.
Pour rappel, voici comment bien utiliser son masque et les erreurs à éviter.





mercredi 27 mai 2020

Top 50

Il y a encore du nouveau à la tête du classement en France.
Le 407e numéro un est la chanson A vava inouva sortie en 1976. Elle est interprétée par le chanteur Idir qui nous a quitté le 2 mai dernier. C'est une jolie chanson douce que nous ne connaissions pas.


Il ne reste à la première place qu'une semaine et est remplacé le 15 mai par le 408e numéro un du Top 50, par Ariana Grande et Justin Bieber pour un nouveau titre conçu durant le Grand Confinement, Stuck with u.