mardi 3 septembre 2019

De Palerme à Agrigente

Nous quittons notre logement pour nous rendre à la Stazione Centrale afin de prendre un train de la compagnie nationale FS (Ferrovie dello Stato Italiane) créée en 1905 (la compagnie, pas le train !)
Cette journée va malheureusement rester pour Clara un mauvais souvenir puisqu'à peine arrivés à la gare elle devient souffrante et n'a qu'une hâte : aller aux toilettes.
Coup de chaleur ?
Intoxication alimentaire ?
Nous ne saurons jamais ce qui lui est arrivé et c'est très embêtés et sous constante surveillance que nous attendons notre train assis sur le quai de la gare.
Notre moyen de locomotion étant accessible, nous montons à bord.
Les voitures sont climatisées ce qui rend le voyage d'un peu plus de deux heures pour nous emmener jusqu'à Agrigente, assez agréable sauf bien entendu pour notre pauvre petite Clara.
Nous débutons notre périple qui nous fera tout d'abord longer la Mer Tyrrhénienne pour ensuite plonger à l'intérieur du pays.
Nous ferons dix arrêts dans les gares plus ou moins grandes de : Bagheria, Termini Imerese, Cerda, Roccapalumba-Alia, Cammarata-San Giovanni Gemini, Acquaviva-Casteltermini, Campofranco, Aragona-Caldare, Agrigento Bassa, Agrigento Centrale.
Les paysages, très montagneux et très secs se succéderont. Les montagnes nous rappellent que l'île est volcanique et accueillent deux volcans toujours en grandes activités dont l'un est sur l'île principale, l'Etna tandis que l'autre est sur une petite île Stromboli.
Ceux que nous voyons lors de notre voyage semblent être endormis.
 
Voici quelques villes ou villages.
Nous nous rendons compte que la Sicile est une région très agricole et l'on comprend pourquoi les Romains disaient d'elle qu'elle était le grenier de Rome !
Malgré la sécheresse apparente, nous passons au-dessus de quelques cours d'eau, eau utilisée pour alimenter des canaux d'irrigation.
Alors que nous pensions Clara rétablie, la pauvre monopolise les toilettes à notre arrivée à la Gare d'Agrigento Centrale. Son état et l'arrivée d'un "vrai-faux taxi"; en réalité un nonno (papy) d'environ 90 ans qui souhaite améliorer sa retraite; nous fait changer nos plans. Initialement nous devions prendre un autobus pour nous rendre dans la station balnéaire de San Leone mais nous décidons que seuls Frédéric et Maël prendraient cette option même si notre nonno nous assure pouvoir nous faire monter tous les cinq à bord de son antique R21. Par sécurité, nous ne monterons qu'à trois.
Tandis que notre voyage se fait rapidement et est agrémenté de petits points touristiques par notre chauffeur, commence alors pour Frédéric et Maël une étape digne de Pékin Express car l'option bus s'annonce être très, très longue et surtout "à l'italienne" : arrêts successifs, arrêts manqués, détours, arrêts supprimés seront le programme que suivront les deux garçons durant un peu plus d'une heure.
Pendant ce périple, nous avons le temps de nous installer dans notre villa. Alors que le propriétaire des lieux nous donne ses recommandations, Clara repère l'une des salles de bains et son lit pour se reposer dans une maison dont les chambres sont climatisées.
Après une bonne heure qui les a fait faire voyager dans toute la ville de San Leone et sa périphérie, Frédéric et Maël arrivent à la maison. Ils découvrent eux aussi la vue que nous avons depuis notre toit terrasse et comme il suffit de traverser la rue pour aller se baigner, ils ne se font pas prier et prennent la direction de la plage.
Élodie et moi partons faire des courses au Conad City le plus proche à vingt minutes à pieds. A l'aller tout va bien mais au retour, alors que les garçons ont fait leur épreuve "voiture interdite" de Pékin Express, nous faisons celle de se déplacer avec un handicap car en effet, sous la chaleur extrême et chargés comme des mules, les vingt minutes de retour sont plutôt difficiles.
Rentrés à la maison, nous partons à notre tour nous baigner pendant que Clara se repose encore.
Pas de folies ce soir, nous mangerons des pâtes et nous seront rejoints par notre petite malade qui en grignotera quelques unes.
Le soleil se couche peu à peu et nous espérons qu'une bonne nuit lui va la remettre sur pieds.
Pour lui permettre demain de ne pas trop bouger, nous changeons nos plans pour une journée... de farniente...

1 commentaire:

plou a dit…

journée un peu tronquée .......