Orto Botanico di Palermo

Nous voici arrivés devant le Teatro Massimo Vittorio Emanuele, l'Opéra de Palerme construit en 1897.

Nous n'allons pas manger italien mais des burgers chez FUD où nous nous amusons à lire les cartes, les panneaux écrits en anglais mais en phonétique italien : c'est très drôle.
Après le repas, nous nous dirigeons vers le quartier de la gare Palermo Centrale, construite en 1886.

Nous faisons ensuite un très mauvais choix en décidant de visiter le Jardin Botanique de Palerme (Orto Botanico di Palermo) car d'une part car il y fait une chaleur insupportable,

d'autre part nous nous faisons littéralement dévorer par les moustiques et finalement une grande partie du jardin semble être à l'abandon.
Ce n'est en tout cas pas la bonne saison pour s'y rendre et nous conseillons à personne d'y aller en plein mois d'août et plutôt de fuir l'endroit !
Le jardin botanique est ouvert en 1779 et la principale construction, qui regroupe le Gymnasium, le Tepidarium et le Calidarium, est construite quant à elle en 1789.
Nous y trouvons un peu de fraîcheur à l'ombre des imposantes colonnes ainsi qu'à l'intérieur.

Seule la première partie, celle près des serres est intéressante et nous permet d'admirer de beaux et parfois très originaux végétaux.

Le Grand Bassin quant à lui n'apporte aucune source de fraîcheur et l'endroit est infecté par les moustiques.

Les serres ressemblent à celles du Parc de la Tête d'Or car elles ont été construites vers la même époque.
Dans la plus grande,

si l'on se rapproche

et que l'on y pénètre, on peut voir un squelette de dinosaure

 mais également un caféier.

Dans la seconde serre, nous découvrons de très beaux spécimens de cactus.

 

Déçus par cette visite, nous nous rendons au parc public d'à côté qui vaut presque plus le coup et qui en plus est gratuit !
Mais nous avons eu tellement chaud que nous décidons d'aller nous désaltérer de boissons fraiches et de glaces ou autres granités.

Nous rentrons ensuite nous reposer à l'appartement car la chaleur nous a anéanti.
Nous ne ressortons qu'à la tombée de la nuit à la recherche d'un endroit où manger.
Nous nous méfions de certaines publicités, non sans humour, qui annoncent que dans l'établissement on trouve "la pizza la meilleure du monde* probablement".

En réalité, il fait tellement chaud que nous avons à peine faim.
A une table haute d'un bar installée dans une rue piétonne, nous buvons un cocktail (sans alcool pour les plus jeunes) en mangeant des arancini.

Demain il sera temps pour nous de quitter Palerme pour prendre le train...