samedi 8 décembre 2018

Déambulations lyonnaises

Frédéric et moi nous sommes donnés rendez-vous au Parc de la Tête d'Or mais alors que la Fête n'a débuté que depuis 20 minutes, il y a déjà une longue file d'attente.
Je préviens Fred qu'en fait, nous nous retrouvons sur la Place du Maréchal Lyautey.
Il est arrivé le temps que je revienne du parc,  avec notre petit appareil photo... qui finalement ne nous permettra pas de vous montrer les photos prises avec, car, alors que nous en avions pris un grand nombre, la carte est désespérément vide !
Vous n'aurez droit qu'à celles prises avec nos smartphones.
Dommage car nous ne pourrons pas mettre en image tout ce que nous avons pu admirer durant cette belle édition.
Voici le Cours Vitton illuminé
que nous laissons derrière nous car nous partons en direction du Rhône.
Après des fouilles minutieuses par les vigiles, nous pénétrons en centre-ville.
Abyss est la première œuvre que nous découvrons Place Louis Pradel.
Nous avons l'impression d'être sous l'eau et d'entendre le chant des baleines.
Cette année, la Place des Terreaux étant en travaux, il n'y a aucune projection sur la façade de l'Hôtel de Ville et sur celle du Musée des Beaux-Arts mais à l'intérieur de ces deux bâtiments, on peut découvrir des œuvres. Ça commence plutôt mal pour nous car tout le monde semble être venu à la même heure et nous renonçons à y entrer. Pour couronner le tout, alors qu'il fait doux, il bruine par moment.
Heureusement, malgré un démarrage laborieux, nous entrons vite dans la féerie de la Fête des Lumières. 
La Place Sathonay est recouverte de guirlandes donnant l'impression qu'un énorme chapiteau de lumière a été posé au-dessus de nous. (désolé pour la qualité des photos)
Au centre se dressent les Lumignons du Cœur.
Les fenêtres et la façade du Lycée de la Martinière illuminent la rue tandis que tout près de là, la Place Gabriel Rambaud semble avoir un plafond de lumignons.
Traversons maintenant la Saône et découvrons la Basilique de Fourvière enveloppée dans une brume. Avec les lumières sur sa façade, cela donne une atmosphère fantomatique.
Nous sommes arrivés Gare Saint-Paul où des projections de danseurs s'activent sur la façade du bâtiment.
Sur les quais de Saône, côté Vieux-Lyon, nous découvrons d'énormes lampes dont les jeux de lumière sont accompagnés de sons robotiques.
Le Temple du Change nous propose quant à lui des cascades de lumière sur sa façade.
Le Palais de Justice plus connu sous le nom des 24 Colonnes est superbe de même que tous les bâtiments voisins qui longent la Saône.
Nous voici devant l'incontournable Cathédrale Saint-Jean, qui pour une fois, ne se verra pas déconstruite et reconstruite, thème récurrent ces dernières années et qui avaient tendance à se répéter.
Non cette année, Pigments de Lumière, nous permet d'avoir de la nouveauté.
Direction la Montée du Chemin Neuf pour nous rendre à Lugdunum; le nouveau nom des Musées et Théâtre Romains. Au niveau d'une Auberge de Jeunesse, nous trouvons un petit square bien sympathique offrant une superbe vue sur Lyon tout en lumière.
Superbe vue dont vous êtes malheureusement privés puisque nos photos se sont effacées.
C'est dans tous les cas un endroit à retenir pour avoir un joli panorama de la ville et c'est ici que nous achetons un vin chaud. Un seul car Frédéric a un mal de tête qui s'amplifie.
Notre vendeur nous explique les ingrédients qu'il a utilisé dans sa composition en les montrant et j'ai même la chance de pouvoir le boire dans un gobelet aux couleurs de Lyon.
Sur la Place des Minimes, il y a nettement moins de monde qu'en bas, car il faut monter pour venir jusque là mais le déplacement en vaut la peine.
Les projections organisées par des étudiants sur les murs du Collège Jean Moulin sont reposantes. C'est la découverte de la soirée avec celle qui suit à Lugdunum et proposée elle, par le festival de lumière de Guangzhou en Chine.
Nous sommes conquis.
Nous redescendons par le Jardin André Malraux dans ce quartier de l'Antiquaille qui a tellement changé.
Ici, il y a plusieurs œuvres, mais le mal de tête de Frédéric n'ayant pas l'air de s'arranger, nous ne restons pas mais nous découvrons tout de même ces cactus lumineux
et un jeu de lignes de lumière.
Pour redescendre dans le centre-ville nous empruntons la magnifique Montée du Gourguillon et la Place Beauregard. C'est vraiment de toute beauté mais malheureusement, je n'ai pu récupérer que cette photo qui ne reflète pas la poésie de cette œuvre intitulée Lianes. Les installations m'ont tellement emballées que je rêve d'avoir les mêmes ici chez nous.
Il me semblait n'avoir jamais emprunté cette rue mais une fois de plus, mon Frédéric qui me disait le contraire avait raison ! Je m'en suis souvenu au moment où j'ai glissé sur les pavés (j'avais du le faire également). Deux filles qui nous suivaient ont ri de cette glissade mais peu de temps après, j'étais vengé car je les ai entendues à leur tour glisser.
Nous voici au Quartier Saint-Georges, quartier qui mérite vraiment qu'on y vienne plus souvent car il est tout aussi beau que l'autre côté du Vieux-Lyon où on a plus l'habitude d'aller.
On retraverse la Saône direction la Place Bellecour pour voir nos deux inuits préférés :
Nooki joue avec son camion de pompiers
Tandis que Anook joue avec son soldat de plomb; en réalité la statue de Louis XIV.
Sur la grande roue, nous pouvons suivre leurs aventures que nous ne manquons pas de regarder en faisant la queue pour prendre notre métro.
Il y a encore plusieurs endroits où ne nous sommes pas allés.
Si la météo le permet, nous irons demain soir et ce soir, si la bruine stoppe, nous ne manquerons pas d'allumer nos lumignons.

3 commentaires:

plou a dit…

et comment va la tête de Fred ?

Raph et Fred a dit…

Tout va bien.

Annie a dit…

De mieux en mieux !