Avec la disparition d'Yvette Horner, cette grande dame de la musique populaire en France, c'est l'accordéon qui revient au devant de la scène.
"Le piano du pauvre" semble avoir été oublié depuis le début des années 80 même s'il réapparait parfois de temps en temps.
Je me souviens à la fin des années 70 et au début des années 80 avoir regardé à la télévision ou écouté à la radio de l'accordéon qui semblait déjà tirer sa révérence.
Associé à une France où le temps passe plus doucement, où les gens se rencontrent, où les gens dansent au rythme de sa mélodie, où l'insouciance est reine, l'accordéon est synonyme de bals populaires, de Tour de France, de films de Bourvil, de Louis de Funès et des Charlots.
Tout cela semble venir d'un autre temps.
L'accordéon ne fait plus vibrer et pourtant, à peine quelques notes de musique, et nous voilà plein d'énergie, de joie et de sourire.
L'accordéon à ce côté magique qui met la fête dans nos têtes.
Ne l'oublions pas.
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