lundi 30 avril 2018

Mérida

Notre hôtel ne proposant pas de petit-déjeuner dans ses murs mais dans un restaurant voisin où il est plutôt cher, nous décidons d'aller au Zocalo petit-déjeuner à moindre frais.
Les œufs mayas; et non pas mayos; sont délicieux !
Je vous rassure ce sont des œufs frais qui ne proviennent pas de l'époque maya ils sont juste cuisinés à la maya.
Avant d'aller chercher nos valises, nous profitons de faire quelques photos de cette fresque murale.
Ce restaurant ambulant décoré de catcheurs mexicains est très joli également.
Un mini-taxi nous dépose à la gare routière où nous attendons notre autocar.
 
Et nous voilà partis pour environ 3h00 de route plus à l'intérieur des terres en direction de la ville de Mérida.
Dans les villages, nous passons devant des restaurants dans lesquels nous avons pris l'habitude de manger car la cuisine y est familiale et traditionnelle.
Nous quittons l’État de Campeche pour entrer dans celui du Yucatàn et nous passons un poste de douane car pour passer entre les États il y a des contrôles de la police de l’État dans lequel nous entrons. Tandis que tous les changements d’États ailleurs s'étaient déroulés tranquillement, les soldats ont fait signe à notre chauffeur de se garer. Ils ont alors commencé une fouille en règle de nos bagages.
Depuis la gare routière de Mérida, nous partons à pieds à notre hébergement. Il est tellement discret que nous passons devant sans nous en apercevoir. En réalité, la chambre d'hôtes où nous allons dormir se situe juste à côté d'un hôtel qui lui est bien identifié.
 
Notre chambre n'étant pas encore prête, nous déposons nos bagages et partons à la découverte de Mérida. La ville est fondée par les Conquistadors en 1542 sur l'emplacement du village de T'ho.
La ville est plus pauvre que Campeche mais bien plus animée. Il y a du monde partout, un peu comme à México.
Nous voici sur le Zocalo où l'on retrouve le traditionnel nom coloré de la ville,
et le drapeau en son centre.
Une particularité ici ce sont ces fauteuils publics qui permettent de discuter avec son voisin.
Nous mangeons nos premiers poissons.
Les tortillas sont conservées au chaud dans une boite blanche hermétique.
Après ce bon repas, nous partons prendre possession de notre chambre.
L'établissement est superbement décoré
et possède plusieurs cours intérieures.
Dans la première, on prend le petit déjeuner tandis que la seconde abrite une piscine dans laquelle nous ne tardons pas à venir nous baigner.
La chambre est colorée,
 
le porte-clefs très "religieux".
A la suite de notre baignade, nous sortons nous promener en ville.
La Casa de los Montejo est construite en 1542 par le Conquistador Francisco de Montejo et est encore visible de nos jours.
La Catedral de Yucatàn est la première construite sur le continent américain (1562 - 1599).
Seule, celle située à Santo Domingo en République Dominicaine; Santa Iglesia Catedral Basílica Metropolitana de Nuestra Señora Santa María de la Encarnación o Anunciación (on n'a pas trouvé un nom plus court !); est plus ancienne car elle fut construite entre 1512 et 1541.
Semaine Sainte oblige, l'eau bénite est prête et est stockée... dans des bouteilles en plastique.
Nous voici au marché de la ville où se mêlent toutes les odeurs.
Ma barbe ayant poussé et n'ayant pas ma tondeuse pour la raccourcir, je décide de m'arrêter à un salon de coiffure / barbier tenu par un couple en plein milieu du marché. L'homme me voyant m'approcher m'indique qu'il ne me souhaite pas comme client mais son épouse m'entendant parler espagnol lui dit que je parle leur langue et je suis alors accepté de m'asseoir à un fauteuil. C'est elle qui se chargera de rafraichir ma barbe. Elle terminera son travail en me passant du talc sur la barbe. Cela fait très longtemps que je n'ai pas eu de talc sur la peau !
Catastrophe en quittant les lieux !
La carte mémoire de mon appareil photo est pleine.
Heureusement, nous trouvons un vendeur qui nous fait d'ailleurs une promotion.
Je suis par contre gêné car il me fait passer devant tous ses clients qui attendaient de passer à la caisse. Je me sens extrêmement gêné et m'excuse auprès d'une dame qui ronchonne. J'en aurai fait tout autant à sa place.
La nuit tombe à Mérida.
Les bâtiments s'illuminent peu à peu.
Nous nous attablons sur le trottoir à une table de camping qu'une famille de vendeurs ambulants a installé. Le père nous accueille et prend notre commande, le fils fait la cuisine tandis que la mère fait le service.
La famille est ravie de nous préparer des tacos qui sont tout simplement succulents et pourtant préparer en plein air et en pleine rue.
Notez encore une fois la vaisselle en plastique, bien entendu, colorée !
Nous achetons des glaces et optons pour le parfum tequila pour l'une de nos boules.
En rentrant à l'hôtel, nous sommes accueillis par ce joli tableau sur el dia de los muertos.
Un peu plus tôt, j'avais réussi à convaincre notre hôte de nous proposer le petit-déjeuner un peu plus tôt qu'il ne devait le faire et de nous commander un taxi pour nous emmener récupérer notre seconde voiture de location...

2 commentaires:

plou a dit…

le talc sur les fesses c'est loin !!!

Anonyme a dit…

C'est le racisme anti américain ?