dimanche 29 avril 2018

Campeche

Lundi 26 mars au matin, nous quittons notre hôtel pour la gare routière où l'on attend notre bus pour Campeche.
Les transports en commun sont très sollicités au Mexique et de nombreux autocars partent pour des destinations différentes.
La compagnie ADO propose des autocars tout confort équipés de toilettes et de télévision.

Rien à voir avec le véhicule que nous avons emprunté la veille et qui était de ce type.
Nous nous installons sur nos sièges et débutons les 5h30 de route.
 
Trois films et deux documentaires seront proposés dont le dernier film des Pitufos. (les Schtroumpfs)
Le voisin de Frédéric sera amusé de me voir rire aux gags et je me demande si ce sont les gags où moi qui le font le plus rire.


Durant le trajet, nous allons voir le paysage changer à de plusieurs reprises.
La grande majorité des villages que nous traversons semblent être assez pauvres.
Le réseau téléphonique dans cet immense pays ne fonctionne d'ailleurs que dans les villages. Sortis de là, plus aucun réseau ne fonctionne.
Les entrées de villages sont toutes sur ce modèle :
- un énorme dos d'âne fait ralentir les véhicules
- un poste de police surveille les entrées (avec souvent des policiers ou des militaires armés)
- un immense arrêt de bus suivi d'une passerelle permettant de traverser la rue en toute sécurité.
A mi-parcours, nous faisons une halte dans une gare routière où descendent et montent d'autres passagers.
Un vendeur ambulant en profite pour proposer ses sacs de gâteaux salés.
L'agitation de nos voisins nous indique que nous arrivons au bord de l'Océan Atlantique qui forme ici une mer, le Golfe du Mexique. Nous avions eu la chance de voir ses eaux durant notre voyage en Floride.
C'est l'arrivée à Campeche.
Nous récupérons nos valises et hélons un taxi. C'est une toute petite voiture et notre chauffeur manque d'oublier Frédéric sur le trottoir qui mettait les bagages dans le coffre !
La chaleur est encore plus pesante (plus de 38°c) mais fort heureusement notre hôtel est climatisé.
Campeche, de son vrai nom San Francisco de Campeche, est la capitale de l’État de Campeche.
La ville est fondée par les espagnols en 1540 à l'endroit où se trouvait un village maya contrôlé par la cité voisine d'Edznà.
C'est une ville fortifiée au bord de la mer de style colonial.
La Catedral de la Purísima Concepción construite en 1760 et agrandie en 1850 et en 1916.
 
Elle est située sur le Zocalo qui est entouré de maisons avec des arches.
 Il y a peu de monde et la ville parait être endormie, sans doute par la chaleur.

Une rue commerçante semble être un peu plus vivante. C'est d'ailleurs là que nous mangeons deux énormes salades.
Nous nous approchons ensuite des remparts 
où une maquette de la ville a été construite
et où s'amusent deux enfants à un jeu de billes.

Une fois de plus, nous constatons que les maisons sont très colorées. 
Les églises toujours, aussi nombreuses,
possèdent des coures intérieures.
Nous nous perdons dans les ruelles de la ville avec plaisir.

Une église a été reconvertie en un marché artisanal où les commerçants semblent faire la sieste. La chaleur extérieure semble avoir définitivement endormi la ville et ses habitants.
Un nouveau quartier est en cours de construction tout près du quartier moderne qui accueille le Palais du Gouvernement
et le Palais de Justice qui ressemble à une soucoupe volante.
Nous voici sur le Malecon, la promenade du bord de mer. Actuellement en travaux, nous ne sommes pas conquis par les lieux. En plus, le soleil tape très fort, il n'y a aucune plage et la mer semble être un immense lac sans aucune vague. Enfin, il n'y a aucun bar ou se rafraichir en profitant de la vue.
Dommage.
Nous allons boire un café frappé à la terrasse d'un bar sur le Zocalo.
Faute de casquette, j'ai acheté un chapeau local qui protège bien ma tête des rayons du soleil.
Le soleil commence à se coucher, nous nous approchons de la cathédrale éclairée par le soleil couchant.
A l'intérieur, Jésus monte un âne.
Il y a également un petit cimetière
Au pied du clocher trônent toute une série de cloches détruites par les différents séismes qui ont secoué la région.
Après nous être reposés dans notre chambre climatisée, nous sortons alors que la nuit est tombée.
Il n'y a guère plus d'animations.
Nous nous arrêtons à un bar de la rue principale où est diffusée de la musique des années 80. Nous passons une bonne soirée à boire des cocktails et à grignoter.
Le Zocalo est maintenant complètement endormi.
Le kiosque semble sortir des ténèbres.
Les traditionnels sièges des cireurs de chaussures attendent l'arrivée demain de nouveaux clients.
La paisible Campeche nous invite à aller nous coucher car demain nous prenons un autre autocar pour une nouvelle destination...