Décalcomanie

Pour les lecteurs de notre génération et de celle de nos parents, la décalcomanie, ça doit leur dire quelque chose.
Pour les plus jeunes, ils vont sans doute halluciner devant cette activité très à la mode dans les années 70 et 80 et dont j'étais un grand fan malgré ma maladresse dans les travaux manuels.
Mais la décalcomanie apprenait la patience et la situation dans l'espace.

Le Père Noël a eu l'excellente idée de m'apporter deux carnets de décalcomanie.

Voici comment ils se présentent.

Le thème de ces livrets étaient très souvent l'Histoire ou la vie quotidienne.
En les ouvrant, on découvre un paysage avec un certains nombres de personnages déjà imprimés.
Sur une feuille jointe, se trouvent les images imprimées dont un procédé permet de transposer le personnage sur le paysage en frottant dessus avec un crayon ou une pièce. C'est le décalcomanie sec à gratter.

Voici l'explication sur notre exemplaire.

Il ne reste plus qu'à placer les personnages sur la planche de décalco où vous le souhaitez sur le paysage en faisant attention aux échelles.
Par exemple ici, je décide de gratter les pigeons devant cet enfant qui semble vouloir jouer avec (ou plutôt les effrayer)

Je le reconnais, à mes débuts, je me trouvais avec de petits personnages en premier plan et d'immenses tout au fond.
Promis, je ne ferai plus l'erreur.

A notre tour de jouer en plaçant correctement les personnages dans les scènes de la vie romaine et victorienne de ces deux livrets que je vais conserver précieusement.

Encore une pépite, la chanson de Richard Gotainer, Le mambo du décalco.