올드보이 / Old boy

Tandis que sept mercenaires allaient se disputer à la télévision, nous avons poursuivi notre marathon de films au Festival Lumière (de loin nettement plus intéressant !).
Cette fois, la séance étant plus tardive, cela nous permet de nous faire une sortie restaurant.
Le film étant diffusé au CNP Terreaux, c'est dans le quartier des Terreaux que nous avons cherché l'endroit où manger. Très rapidement et sans doute à cause de la pluie, nous nous sommes orientés vers un restaurant mexicain : El sombrero. Ouvert depuis 25 ans, c'est la première fois que nous nous y rendons et franchement ce fut une riche idée.
Le personnel est fort sympathique, le barman / serveur est un véritable mexicain qui parle tantôt espagnol, tantôt français. La musique sud américaine nous met très vite dans l'ambiance.
Un petit pichet de frozen margarita nous rappellera de très bons souvenirs de vacances passées aux États-Unis dont la célèbre frozen margarita de Washington D.C.
En guise de biscuits apéritifs nous tentons les criquets grillés. Il n'y a pas de goût particulier, il faudra peut-être retenter : on cherche des volontaires.

Des fajitas à la viande pour Frédéric, un burrito au bœuf pour moi.
Notre serveur nous informe comment déguster les plats et où sont ceux qui sont les plus épicés. Par exemple, mon burritos au drapeau du Mexique est très épicé dans la partie verte. Mais quand je dis épicé, c'est épicé ! Pour preuve, à peine mis en bouche j'ai pris une quinte de toux et ma bouche s'est mise à brûler. Heureusement, la purée de haricots rouges à vite mis fin à cet incendie interne.

Durant le repas, nous avons pu faire des photos coiffés de sombreros. C'est très impressionnant à porter car ils sont plutôt lourds et surtout très encombrants. Nous avons mangé une partie du repas avec nos nouveaux couvre-chefs nous donnant l'allure de bandidos.
Contents de cette première partie de soirée, nous nous rendons dans notre salle de cinéma toute proche, dans laquelle nous croisons Laurent Gerra.
Notre film de ce soir nous vient tout droit de Corée du Sud (encore un pays où nous souhaitons nous rendre), date de 2003 et est intitulé Old boy en version originale : 올드보이

Un expert vient nous parler des films sud-coréens en nous expliquant que nous allons être surpris car dans un même films, différents genres cohabitent sans aucun souci (drame, comédie, policier, horreur...) et il s'avérera qu'il avait raison. Nous avons noté également une différence dans la manière de filmer et de raconter l'histoire au spectateur.

Oh Dae-su  doit rentrer chez lui pour fêter l'anniversaire de sa fille. Mais très éméché, la police l'arrête pour qu'il puisse cuver. C'est son ami, Joo-hwan qui vient le chercher au poste. Oh Dae-su téléphone à sa fille depuis une cabine pour lui dire qu'il est en route pour la maison avec un cadeau. Joo-hwan prend alors le combiné pour souhaiter un bon anniversaire à la fillette. Lorsqu'il se retourne, Oh Dae-su n'est plus là.
Notre héros a été enlevé et on le retrouve enfermé dans une pièce équipé d'une télévision.
Aux informations, il apprend que sa femme a été assassinée et qu'il est le principal suspect. Sa fille a été confiée à des parents adoptifs. Oh Dae-su est anéanti. Les jours passent, les mois passent, les années passent et il voit à la télévision les changements dans le monde extérieur. Il restera prisonnier durant 15 longues années mais un jour, il est libéré. Ses ravisseurs lui ont donné de beaux habits et de l'argent mais Oh Dae-su n'a alors qu'une envie : retrouvé les personnes à l'origine de son enlèvement et les meurtriers de sa femme pour se venger...

Old boy est un très bon film qui sort du lot des productions habituelles.
Un remake américain est sorti en 2014.
Il faut par contre ne rien rater de l'intrigue car sinon vous êtes complètement perdus.
Grâce au Festival Lumière, nous avons pu voir un film que nous ne serions pas forcément aller voir de nous-mêmes.
Ce soir, nous faisons relâche.