mercredi 9 septembre 2015

Retour en terres connues

En ce mercredi matin, nous faisons quelques heures de voiture pour quitter brièvement la Bretagne et nous rendre en Normandie et plus précisément au Mont Saint-Michel, lieu où nous nous sommes déjà rendu comme l'atteste ce billet datant du 30 septembre 2009.
Mais en six ans, le Mont en lui-même n'a pas changé; fort heureusement; mais son accès, énormément.
Terminés les parkings à quelques pas, voir au pied du Mont Saint-Michel, car aujourd'hui ils sont situés à 2,5 kilomètres.
Accessibles en navettes ou à pieds, nous insistons pour nous y rendre par ce deuxième moyen afin de prendre le temps de voir le Mont et de s'imprégner des lieux. La météo est malheureusement grise, mais de mémoire, nous avions eu quasiment la même lors de notre première visite.
Nous passons près du barrage qui permet de réguler l'eau du Couesnon pour permettre avec l'action de la marée, d'emporter les sédiments et d'éviter l'ensablement de l'un des monuments les plus connus de France.
 
L'ancienne digue a été supprimée pour être remplacée par une digue route, un pont passerelle et un gué submersible (submergé par les eaux en cas de grandes marées).
La marche est longue mais le Mont Saint-Michel, ressemblant de loin à un château de sable, se rapproche peu à peu.
C'est marée basse et nous ne le verrons donc pas entouré d'eau.
Enfin nous y voilà mais nous sommes loin d'être seuls !

Marcher dans les ruelles est presque mission impossible si bien que nous décidons de monter sur les remparts, là où les touristes semblent moins venir.
Cette montée en altitude nous permet d'observer le nouvel accès au Mont Saint-Michel
Le drapeau l'atteste, nous sommes en Normandie.
  
Tout autour du Mont se trouve des pièges naturels : des sables mouvants.
 
Nous sommes encore loin du sommet et nous avons un objectif : visiter l'abbaye dans laquelle nous avions eu la chance de nous rendre en visite nocturne (voir le billet du 02 octobre 2009)

Plus de trente minutes de queue sont annoncées et nous patientons donc dans les escaliers qui mènent à l'abbaye. Il semblerait toutefois que l'attente soit moins longue que prévue.
Nous sommes surpris d'être accueillis par une gigantesque griffe qui surplombe une muraille.
Nos billets en mains, nous découvrons le reste du monstre géant qui nous attend : un aigle.
Sur la première terrasse, nous avons une vue inédite sur les nouveaux accès. Il semblerait qu'une foule énorme nous rejoigne.
Depuis la terrasse de l'Ouest nous avons une vue imprenable sur la région (Baie du Mont Saint-Michel, Rocher de Cancale, falaises normandes)
mais également sur la flèche du clocher érigée en 1897 avec une statue de Saint-Michel à sa pointe.
Il bruinait au moment où nous nous étions rendus sur cette terrasse en 2009, pas avant ni après, pile à ce moment et étonnement il bruine en 2015 à cet instant précis et ni avant, ni après !
Nous nous dirigeons maintenant à l'église abbatiale mais nous perdons Élodie et Maël.
 Nous les attendons dans le superbe cloître.
Ils nous rejoignent et nous apprenons qu'en fait, la messe venant de se terminer, ils avaient été communier.
Au réfectoire, il règne une ambiance à la Harry Potter avec à la place des chandelles suspendues, des centaines d'ailes d'oiseaux.
 Certains vitraux privés de couleur sont toutefois très jolis.
Mine de rien, nous étions au calme dans l'abbaye où il semblait y avoir moins de monde.
Nous faisons une pause pique-nique avant de quitter ce lieu emblématique.
Malheureusement, la foule a encore grossi
et un énorme bouchon s'est créé empêchant toute entrée et toute sortie malgré l'intervention d'un policer municipal qui s'évertue à donner des consignes en français alors qu'une grande majorité des touristes vient de l'étranger... Nous mettons bien vingt bonnes minutes à sortir.
Mais ce n'est pas terminé...
Nous attendons un bus, sans bien savoir où l'attendre car aucun panneau d'arrêt n'est (encore) matérialisé et c'est donc un peu le bazar pour savoir où l'attendre. Nous parvenons tout de même à monter dans l'un d'entre eux.
Mais ce n'est pas terminé...
Avant de récupérer notre voiture, il faut payer le parking. Une rangée de caisses automatiques s'aligne près du CIT (Centre d'Information Touristique) où je pars seul faire la queue car bien entendu, toutes sont prises d'assaut. Malheureusement, le système bug ! Au moment de payer, des personnes se voient leurs cartes refusées mais l'argent liquide l'est tout également. Les pauvres touristes sont obligés de sonner pour appeler un agent à l'aide qui depuis son PC central effectue des manipulations pour corriger ce bug. Mais avoir un correspondant virtuel rend les manipulations plus difficiles et les erreurs se multiplient. Ajouter à cela les problèmes de traduction, vous aboutissez à un grand bazar...
Enfin, je parviens à accéder à l'une des caisses et c'est en priant Saint-Michel qu'il accepte ma carte bancaire que j'effectue mon paiement. Merci Saint-Michel, je n'ai aucun problème.
Je rejoins Frédéric, Élodie et Maël au CIT.
Mon Frédéric décide de faire sa BA car en sortant des toilettes, il entend une petite voix appeler à l'aide. Un enfant semble s'être enfermé dans les wc ! Il prévient l'accueil mais lorsque le personnel féminin réalise que le garçon est coincé dans les toilettes pour hommes, elles hésitent à intervenir. Frédéric leur demande un tournevis et va délivrer la pauvre petite victime. Bravo à toi, Super Fred !
Nous voici dans la voiture en route vers une destination surprise.
Nous prenons des photos du Mont Saint-Michel (il est plus joli vu de l'extérieur que de l'intérieur) avec en premier plan des champs de couleur différentes.
Nous retournons en Bretagne pour nous rendre dans un petit port de pêche très connu pour notre famille, fans des films de la série 7ème Compagnie. Nous retournons en effet à Dahouët où fut tourné le dernier volet de cette trilogie classique de la comédie française. Pour plus de détails, vous pouvez vous rendre sur le billet intitulé Des braves, des bretons ! du 25 septembre 2009 (réplique du film)
Élodie et Maël ne regarderont plus le film comme avant...
Ayant de la route pour le retour, nous ne tardons pas sauf pour un petit crochet pour nous rendre dans le village de Maël-Carhaix (pour rappel, Maël se dit Mêl en breton) où notre Maël sera tout fier de poser en photo devant la pancarte de "sa" ville.
Demain jeudi, nous verrons notre premier menhir, nous ferons une nouvelle randonnée sur un chemin des douaniers et surtout nous effectuerons une fabuleuse croisière...

1 commentaire:

plou a dit…

Ah! le Mont Saint Michel .....