La petite vache qui ne voulait pas mourir

Comment ?
Vous ne connaissez pas La Petite Vache qui ne voulait pas mourir ?
Ce n'est pas le titre d'un livre ou d'un film (bientôt peut-être ?) mais le prénom d'une petite vache à qui il est arrivé une drôle d'histoire.
Le 02 juin dernier, une vache était conduite, avec ses congénères, à l'abattoir de Saint-Romain-de-Popey dans le Rhône.
Tandis qu'elle faisait la queue dans "le couloir de la mort", notre petite vache a senti qu'il se passait quelque chose.
Quoi ? Elle ne le savait pas puisque toutes celles qui l'ont emprunté ne sont jamais revenues.
Mais elle devinait bien notre petite vache, qu'un grand danger arrivait et qu'elle devait agir au plus vite.
Elle se mit alors à tout défoncer pour échapper à sa sinistre fin et réussit à quitter l'abattoir.
Son évasion prenait alors forme et elle se mit à galoper, comme jamais auparavant.
Arrivée sur la Route Nationale 7, les automobilistes furent très surpris de la rencontrer.
La gendarmerie dépêcha alors sur place une dizaine de gendarmes pour éviter tout accident en fermant la RN7.
Notre petite vache, effrayée par cette agitation qu'elle a occasionnée, prit la direction d'une entreprise voisine.
Elle fut alors bloquée entre des camions mais devenait de plus en plus incontrôlable.
Les gendarmes firent alors appel à un vétérinaire pour tenter de l'endormir.
Il du lui injecter pas moins de quatre tranquillisants pour que notre petite vache se calme enfin et s'endorme.

Son éleveur la ramena à son étable.
Cet événement fut rapporté le lendemain à la une de l'édition locale du Progrès.
En lisant l'article au bureau, à l'unanimité nous souhaitions que notre petite vache, qui prit alors le nom de La Petite Vache qui ne voulait pas mourir devait être sauvée.
Le lendemain, une pétition lancée en Belgique fut lancée pour sauver La Petite Vache qui ne voulait pas mourir.
Des associations de protection des animaux contactèrent l'éleveur pour donner une chance à La Petite Vache qui ne voulait pas mourir.
Les jours passent, les articles paraissent quotidiennement dans notre presse régionale.
Aujourd'hui, le nombre de personnes ayant signé la pétition s'élève à 22 000 signatures !
Le Progrès nous apprend que l'éleveur et une association se sont mis d'accord : La Petite Vache qui ne voulait pas mourir devrait être achetée à son propriétaire 10 000€ (1€ par signature, le jour de l'accord, il y en avait 10 000).
L'association avait dans un premier temps prévu de l'installer dans une ferme pédagogique mais La Petite Vache qui ne voulait pas mourir ayant un sacré caractère, il semblerait, si l'accord est bien confirmé, qu'elle devrait passer le reste de sa vie, à brouter l'herbe d'un champ d'une colline en rase campagne.