Skaros

Σάββατο 09 Μάιος :
(samedi 09 mai)
Nous nous levons ce samedi matin avec en tête l'idée de nous rendre sur le site archéologique d'Akrotiri dans le Sud de l'île. Un bus local devait nous y conduire. Je dis devais car lorsque nous sommes arrivés, le bus de 10h00 était déjà parti alors qu'il était tout juste... 10h00 !
Quoi de mieux pour réfléchir que de boire un café freddo pour changer de plan pour la journée ?
Surtout que ceux là sont esthétiquement très jolis.

 

Nous mettons en place notre plan B : descendre au vieux port pour prendre un bateau à destination du volcan de Nea Kameni mais comme l'indiquent les flèches sur la photo ci-dessous, la route va être longue.

Mais c'est tellement beau qu'on oublie la dureté de la descente que nous aurions pu effectuer à dos d'âne.

D'ailleurs ce sont en majorité les passagers des croisières qui effectuent la montée à dos de ces adorables animaux en convoi parfois périlleux pour certains touristes.

Peu à peu, nous nous rapprochons du vieux port

pour enfin l'atteindre. Mais là, notre plan B tombe à l'eau. En effet, nous n'avions pas prévu de veste pour effectuer la traversée en bateau et même s'il fait beau, il y a du vent et en mer nous craignons d'avoir froid après avoir transpiré comme deux ânes.
Nous nous contentons alors de regarder le flot de touristes se déverser sur les quais venant tout droit du bateau de croisière ancré au large.

 Nous en profitons également pour regarder les navires qui nous mèneront un autre jour, au volcan.

Descendus là pour rien allez-vous nous dire ? Non car d'une part la beauté des lieux nous fait (presque) oublier la difficulté de cette descente mais également nous connaissons la présence d'un téléphérique qui nous permet de remonter en toute tranquillité.
Un petit air de montagne à la mer.

La remontée est étrangement beaucoup plus rapide que notre descente à pieds et elle nous permet d'avoir un autre point de vue.

Le plan A est tombé à l'eau.
Le plan B n'a pas été plus concluant.
Que faire ?
Réfléchir !
Et vous l'avez deviné, pour réfléchir, nos cerveaux demandent de nourrir nos corps en premier lieu.
Nous quittons Fira et marchons vers le Nord en admirant les hôtels

 et les églises.

Direction les ruelles de Firostefani  où nous tombons sur un joli petit café restaurant To briki.

 

La serveuse nous installe dans une petite cour où sont attablés des grecs et des asiatiques

et elle nous propose face à nos questionnements sur la carte, une assiette de plusieurs variétés de viandes et de saucisses locales.

 Nous opterons pour deux bières locales de la marque Volkan une noire et une grise.

Le plan C nous arrive soudainement en tête et vous allez enfin comprendre le titre de ce billet; Skaros.
Alors pour les fans de Doctor Who, nous ne sommes pas allés sur la planète d'origine des Daleks qui porte le nom de Skaro mais bien sur le rocher de Skaros.

En 1207, le Duc de Naxos, une île voisine, cède l'île de Santorin aux Vénitiens qui construisent sur le rocher de Skaros, une forteresse entourée par tout une ville. Skaros devient alors la capitale de l'île de Santorin. Les pirates, nombreux dans le secteur, ne parviennent pas à attaquer la cité mais c'est la nature elle-même qui peu à peu va détruire la ville de Skaros par une série de séisme. La population quitte les lieux après l'éruption du volcan entre 1707 et 1711 et la capitale est transférée à Pyrgos avant d'être définitivement située à Fira.
C'est donc par des chemins poussiéreux et caillouteux que nous partons à l'assaut de Skaros,

 au milieu de marguerites.

La vue sur les alentours est imprenable et on comprend mieux pourquoi les Vénitiens ont souhaité installer leur capitale à cet endroit.

Des ruines de la capitale Skaros, il ne reste rien. Les touristes ont cependant décider d'édifier de nouveaux monuments qui semblent surveiller un éventuel réveil du volcan.
Je vous rassure, il y a des systèmes technologiques nettement plus performants !

Il reste une seule construction au Nord du rocher de Skaros : la chapelle Agios Ioannis Apokefalistheis.

Sur le chemin pour la chapelle, nous sommes surpris par une rencontre avec ce petit volatile qui n'a absolument pas peur de nous. Nous devons l'avouer, il nous a fait nettement plus peur lorsqu'il nous est apparu sous les yeux car il ne semble pas voler, mais marcher !

Frédéric ayant une légère migraine décide alors de se reposer en faisant une sieste sur un banc devant la chapelle tandis que je médite le temps de son repos me prenant, durant ce laps de temps, pour un garde vénitien censé repérer toute intrusion. A moins d'être aveugle, aucune invasion surprise ne pouvait arriver par là. De plus, la falaise qui tombe à pic sous nos pieds ne le permet pas.

Nous avons repris des forces et rentrons à notre hôtel pour nous prélasser dans la piscine.
Comme à notre habitude, nous quittons notre chambre avant le coucher du soleil pour nous permettre d'assister à ce spectacle à chaque fois différent.
Des fenêtres sont aménagées sur les bords du chemin pour nous permettre de faire de très jolis clichés.

Nous nous poserons au Tropical Bar tenue par une californienne venue s'installer ici.
Ce soir nous souhaitons boire un cocktail et cela tombe très bien puisqu'elle en confectionne de très bons. En plus, le prix n'est vraiment pas excessif alors que la vue est imprenable. La propriétaire aura même l'extrême gentillesse de venir nous prendre en photos. Merci !
Pour vous qui n'étiez pas là, voici ce que nous avons pu admirer.

Nous avons apprécié chaque instant.
Les températures ayant bien baissé avec la disparition de l'astre solaire, nous partons nous réfugier sur une terrasse d'un restaurant abritée du vent : Dionysos in Atlantis.
Les plats sont chauds et délicieux mais je me rends compte que nous avons oublié de les prendre en photos : agneau et pommes de terre, de mémoire. Ah, oui, j'ai également testé le baklava en dessert. Heureusement que j'étais allé chez le dentiste avant de partir, mes dents s'en souviennent encore !
Nous avons testé l'autre marque locale de bière Red Donkey

Notre promenade de retour pour l'hôtel nous permet de digérer et nous passons une très bonne nuit car nous avons encore bien marché.