samedi 25 octobre 2014

高山 / Takayama

5(journée 5):  
10月8日(水曜日)

mercredi 08 octobre  


Nous quittons Matsumoto et prenons les routes de campagne pour nous rendre à notre prochaine étape où nous resterons deux nuits; Takayama.
Sur la photo suivante, vous voyez le panneau de direction indiquant la ville de Takayama. Il est de couleur bleue mais cela indique bien une route gratuite, les autoroutes étant indiquées en vert.
Seule la France semble utiliser le code couleur inverse.
Nous pénétrons un peu plus profondément dans les Alpes où les couleurs d'Automne commencent à se montrer.
Nous ne cessons d'emprunter de longs tunnels et de longs viaducs.
Les routes que nous empruntons sont bien entretenues et la circulation y est agréable.
Seul le dernier très long tunnel qu'emprunte la route Abo-Toge, est payant.
Nous voici arrivés dans la station de ski Hirayu où nous profitons du soleil pour prendre ces quelques photos.
Dans quelques mois, des millions de skieurs viendront ici dévaler les pistes enneigées.
L'architecture a légèrement changé, les maisons ressemblant peut-être un peu plus à des chalets de montagne, à la touche japonaise.
Nous sommes impressionnés par la taille des arbres dans la région.
Nous entrons à Takayama et garons notre voiture sur le parking de la bibliothèque pour partir à la découverte d'une partie de la ville.
En fait, la ville est divisée en deux parties distinctes séparées par la rivière Miyagawa.
La partie ancienne est le vieux village où les maisons traditionnelles nous émerveillent.
Le lieu a su conserver son aspect d'antan et il nous semble que nous remontons le temps en empruntant ces ruelles.
Devant un cinéma, nous sommes amusés de cette statue de petit robot.
Nous le sommes encore plus par les deux statues suivantes, l'une ayant de très longs bras, tandis que la seconde a de très longues jambes.
 J'aime particulièrement celle de ce personnage assis sur un poisson.
 D'autres encore sont plus colorées et très emblématiques du pays.
Nous déjeunons d'énormes bols de soupes. Dans la mienne, les gros morceaux qui flottent sont des morceaux de lards qui fondent en bouche !
Restaurés, Frédéric prend une canette chaude de café à un distributeur automatique car au Japon, les distributeurs automatiques conservent au froid mais également au chaud !
Nous pénétrons par un long escalier au Temple Higashiyama qui regroupe en fait une succession de temples et de sanctuaires.
Le cimetière est intégré dans une forêt d'arbres gigantesques.
 De petites statues semblent veiller sur les défunts.
 Les temples sont tous plus beaux les uns que les autres.
 L'Automne colore les érables.
 D'énormes cloches sont également présentes en nombre ici.
Certains temples récoltent des offrandes et il semblerait que tout puisse devenir offrande puisque l'on voit aussi bien des morceaux de tissus, que des bouteilles de bière, de saké, des bonbons, de la nourriture...
Alors que nous pensons avoir fait le tour de ce gigantesque regroupement de temples, d'autres surgissent tout en haut d'escaliers.
Nous ne nous lassons pas de regarder ces bâtiments et la nature environnante. Nous semblons être apaisés.
Nous rencontrerons durant tout notre voyage un grand nombre d'araignées de ce genre : plutôt grandes et colorées.
De retour en ville, je tombe amoureux de ces anémones blanches du Japon. C'est sûr, il y en aura sur notre prochaine terrasse.
Dans des billets précédents, nous vous parlions du Franponais, cette utilisation du français sur les devantures des magasins. Nous tombons ici sur un flagrant exemple avec cette boutique de produits de beauté qui affiche fièrement un immense : Maqillage dont il manque le u.
Nous leur pardonnons car ils ont le mérite d'utiliser des mots français pour attirer la clientèle au moment même où chez nous, tout s'anglicise !
Vers 16h30, trente minutes avant la tombée de la nuit, nous entendons une musique dans toute la ville. Nous l'entendrons ailleurs toujours à cette heure. Sans doute pour prévenir que la nuit va tomber ?
Nous nous installons à notre hôtel le Super Hotel Hida Takayama et partons dîner.
Tout près de l'établissement se trouve une boutique vendant les uniformes des collégiens tels qu'on peut les voir dans les dessins animés.
 
Nous ouvrons ici une parenthèse. Les enfants portent des uniformes à l'école maternelle et primaire mais les collégiens et lycéens également. D'ailleurs, chaque corps de métiers de la société japonaise a son propre uniforme et tous ces hommes et femmes sont souvent équipés de casques. Même les reporters de télévision en porte lors de leurs reportages sur les lieux des passages des typhons. D'ailleurs, en ville, les hommes et les femmes portent tous et toutes des costumes et des tailleurs instituant là aussi des sortes d'uniformes. Fin de la parenthèse.
Faute d'alphabet latin, nous n'aurons pas la possibilité de vous donner le nom du restaurant où nous nous arrêtons. Nous pouvons juste vous dire que l'accueil était impeccable (mais où ne l'a t'il pas été ?) et la nourriture succulente !
Munis d'un petit chaudron,
 
nous avons dégusté un sukiyaki.
C'est une fondue dont le bouillon est à base de différents saké, de sauce soja et de sucre et dans lequel on fait bouillir de fines tranches de bœuf (ici du bœuf hida-gyu, viande locale), de légumes, d'un œuf. Il y a également tout un tas de petits mets délicieux pour accompagner le tout.
Un régal !
Nous avions également la possibilité de boire plusieurs verres de saké dans une longue liste énumérée en anglais.
 Nous en avons chacun pris trois verres et du coup, nous avons pu en goûter six !



















Forcément, tout ce saké nous a fait de l'effet, et c'est sous une éclipse de lune, que nous sommes rentrés à notre hôtel pour prendre un bain dans les heures autorisées pour les hommes.
Un paradis !
Demain, nous restons à Takayama pour assister à une fête très traditionnelle où l'on va découvrir ces gigantesques chars : le Matsuri d'Automne.

Aucun commentaire: