African Delight

Hier au soir, nous avons pris la direction de la Bourse du Travail pour assister à une soirée africaine.
A 19h00, le spectacle qui devait débuter, prend un peu de retard mais c'est pour laisser le temps aux finalistes des "battles" de danse des enfants de rejoindre la scène pour se donner en spectacle.
C'est sous les applaudissements et les hourras que ces deux groupes, des petits et des plus grands, nous ont démontré qu'ils étaient de véritables graines de stars !
Place ensuite à l'Afrique représentée tout d'abord par les Tchado's Stars, danseurs originaires du Tchad et du Cameroun.

Faute de photos autorisées dans la salle, nous empruntons celles mise en ligne sur le site de la Biennale de la Danse.

Les enfants présents dans la salle ont bien ri des imitations du chameau, les adultes étaient quant à eux tout émoustillés par la danse très sensuelle que nous proposait ce groupe de quatre garçons si bien que l'une de nos voisines a failli s'évanouir lorsqu'elle les a vu apparaître torse-nus et réclamaient d'en voir encore plus !
Ce fut ensuite le tour d'un groupe sud-africain, les Soweto's Finest, de danser.
Nous fumes parcourus de frissons lorsqu'ils levèrent le bras droit, poing fermé en l'air, appelant à la Paix entre tous et rendant hommage au grand Nelson Mandela.

Les Pockemon Crew furent ensuite la surprise de la soirée.
Ils commencèrent par un tableau très méditerranéen. Je suis même venu à me demander pourquoi ce tableau dans cette soirée africaine ?
Peut-être était-ce là un extrait de leur nouveau spectacle ?
Mais dès le second tableau, les Pockemon Crew ont pris le rythme de l'Afrique.

La salle était alors surchauffée.
Le spectacle terminé, personne ne voulant partir, tous les groupes se sont retrouvés sur scène.
A alors débuté un spectacle de rappel où chacun des nombreux danseurs s'est alors lancé dans une sorte de "battle" improvisée montrant chacun à leurs tours leurs talents.
Très contents par la prestation du public, nous le furent nettement moins par la prestation de la salle en elle-même !
Les sièges sont disposés de manière à ce que dès qu'une personne bouge sa tête, toute la lignée derrière est obligée de se décaler. Si bien que nous avons passé la soirée à tirer et tordre nos cous pour tenter de ne rien rater. Il semblerait que la pente entre les rangées de sièges soit inexistantes en parterre. Un pauvre jeune homme s'est retrouvé avec une vue complètement bouchée car son voisin de devant avait une carrure imposante. Le parterre de la Bourse du Travail mériterait d'être revu.
Nous avons continué la soirée sur la terrasse d'un restaurant tout proche.
Oui vous avez bien lu, un 27 septembre nous avons dîné dehors alors que nous n'avons presque jamais pu le faire en juillet et en août !