vendredi 18 octobre 2013

Les malheurs d'Alfred

Dans le cadre du Festival Lumière 2013 du cinéma, nous nous sommes rendus hier à Villeurbanne au Zola, dont la façade est en cours de rénovation, pour regarder une comédie devenue un classique, Les malheurs d'Alfred de et avec Pierre Richard.
J'ai une grande passion pour les comédies et vous le savez, mon comédien préféré est Louis de Funès.
Vient ensuite Pierre Richard dont j'ai du voir tous les films qui m'ont accompagnés jusqu'à aujourd'hui et que je continuerai à regarder avec toujours autant de plaisir.
D'ailleurs, hier, je me suis rendu compte que j'ai découvert une scène que je n'avais jamais vue : Paul Préboist, qui tient le rôle du paysan de province, nourrit ses poules... avec des œufs car son esprit est occupé à regarder la télévision.
Cerise sur le gâteau hier, après un merveilleux petit film racontant la carrière de Pierre Richard, nous l'avons vu en vrai.
Et oui, Pierre Richard était déjà présent lors de la cérémonie d'ouverture mais hier il se trouvait dans la même salle que nous, à quelques mètres (comme il y a cinq ans avec Clint Eastwood) !
J'étais aux anges.
J'ai réussi à prendre quelques photos et quelques vidéos, mais le tout n'est pas très net.
Il n'est pas facile de prendre des clichés corrects dans une salle obscure.




Pierre Richard nous a conté quelques anecdotes de sa carrière et nous a raconté l'histoire de ce film tourné en 1972. Il nous a révélé que ses acolytes faisaient en fait tous partie de sa bande de copains et qu'ils s'étaient amusés durant les trois mois de tournage.
Les malheurs d'Alfred est une critique de la télévision et des jeux qui abrutissent, selon Pierre Richard, la population. Il se moque en effet d'un jeu très populaire de l'époque, Intervilles.
Dommage qu'il ne reprenne pas la réalisation de films de nos jours, car il aurait de quoi critiquer !
Si des programmes de télévision apparaissaient comme étant bêtes en 1972, comment parlerait-il de beaucoup de programmes diffusés sur nos très nombreuses chaines quarante-et-un an plus tard.
Pour l'histoire :
Alfred Dhumonttyé (noter le nom, c'est un passage du film très drôle) vit le parfait amour avec Pauline jusqu'au jour où cette dernière à une révélation et souhaite se consacrer à Dieu.
Alfred, qui a toujours eu la guigne, est désespéré et se jette dans la Seine au même moment qu'Agathe Bodard, célèbre speakerine de la télévision. Elle se suicide quant à elle, car son amant, un présentateur de jeux très connu, lui a menti pendant des années au sujet de sa femme et de son fils.
Les deux désespérés, malgré eux, ne vont plus se séparer et prendre les routes de France pour un jeu télévisé...

J'ai une nouvelle fois ri de bon coeur et apprécié les musiques de Vladimir Cosma, qui fera bon nombre des musiques des films dans lesquels joue Pierre Richard.
Une autre particularité des films de Pierre Richard réside dans les génériques qui sont eux-mêmes de véritables bijoux de comédie.

Monsieur Pierre Richard, nous vous disons un grand merci et bravo pour toute votre carrière.
Vous êtes déjà entré dans la légende.

Ce soir, direction le cinéma UGC Astoria.

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