Direction la frontière entre le Rhône et la Loire dans le Parc Naturel Régional du Pilat pour cette deuxième randonnée.
Il ne pleut pas, le ciel reste toutefois couvert mais nous avons la chance de ne pas nous mouiller et de voir de belles éclaircies.
La pluie de ce Printemps a tout de même détrempé les chemins et la plupart d'entre eux, lorsqu'ils ne sont pas transformés en véritables ruisseaux, sont, on ne peut plus boueux !
Nous croiserons les seuls animaux qui adorent cette météo humide : les escargots.
Notre départ s'effectue depuis le village des Longes.
La verdure est éclatante (tu m'étonnes !), les genêts sont en fleurs.
Très vite, alors que nous pensons être au milieu de nulle part, surgissent de merveilleuses constructions qui ont traversé les siècles. Les romains ont tracé le chemin sur lequel nous nous promenons et surtout, ils l'ont protégé d'un mur qui ne semble jamais se terminer.
Nous sommes impressionnés par la façon dont il a été construit.
Des pierres sont posées sur plusieurs rangées de manière verticale tandis que d'autres rangées viennent s'asseoir horizontalement sur cette base solide.
Le tout offre un mur qui semble être indestructible.
Ou presque... car à certains endroits, la végétation l'abîme, à d'autres, de récents glissements de terrains ont emporté la muraille.
Nous traversons une rivière sur un pont qui semble être une bête passerelle de pierres.
Curieux, nous quittons le chemin et nous nous approchons du lit de la rivière.
Notre guide ne nous avait pas menti : nous venons d'emprunter un pont romain !
Si nous ne l'avions pas lu auparavant, nous l'aurions raté et cela aurait été dommage.
Ici, c'est l'épaisseur du pont qui est impressionnante pour ce petit ouvrage.
C'est sans doute grâce à cette structure massive qu'il tient le coup.
A partir de cet endroit, nous débutons notre distribution de bonjour aux vttistes qui nous doublent.
Il semblerait que nous nous trouvions également sur un chemin pour VTT.
Mais pas que !
Puisque arrivés sur les hauteurs du village de Dizimieux, nous ne cesserons plus de dire bonjour.
Nous croisons en effet, deux randonneurs, puis quatre, puis huit, puis douze...
Mais que se passe t'il ?
Nos chemins, par endroit, deviennent de véritables autoroutes piétonnes.
Nous le comprendrons plus tard, mais ce jour avait lieu la 23ème Castelneuvienne (randonneurs, vttistes, chevaux) et leur itinéraire se confondait parfois au nôtre.
Le journal annonçait lundi la présence de 2 204 personnes !
Avons-nous dit 2 204 bonjours ? Ça se pourrait !
Il n'empêche que nous profitons des paysages et faisons de nombreuses photos de pommiers en fleurs,
de forêts,
de landes desquelles des pierres semblent se dresser.
des champs où poussent des coquelicots.
Tantôt nous montons, tantôt nous descendons
A certains endroits, les genets semblent dévorer de vieilles charrues disloquées et rouillées.
Les nuages deviennent de plus en plus noir, laissant apparaitre un arbre solitaire.
Au loin, il pleut.
Nous serons épargnés par cette pluie.
Les nuages se dissipent laissant la place à un beau ciel bleu.
Le mur romain, recouvert de mousse réapparait
Nous voici de retour aux Longes.
La boucle est bouclée.
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