Il ouvre en 1990 dans les murs d'un ancien hôpital et est agrandi par l'architecte Jean Nouvel en 2005.
Si vous souhaitez vous rendre dans ce musée d'art moderne et contemporain, nous allons vous donner un petit conseil : du côté de l'ancien bâtiment se trouve l'entrée principale et en ce lundi où tous les musées de la ville sont fermés sauf celui-ci, une queue pour acheter les billets s'est formée jusque sur la place et les rues adjacentes.
Nous découvrons en faisant le tour du bâtiment, près de la bibliothèque, dans la cour du "nouveau" musée, deux caisses qui vendent ici les mêmes billets d'entrée avec en tout et pour tout devant nous, dix personnes !
Les gens manquent de curiosité, c'est affligeant ! Ils se comportent de plus en plus comme des moutons de Panurge.
Tout contents de notre initiative nous pénétrons à l'intérieur et commençons à admirer les trésors qui s'y trouvent.
Nous sommes agréablement surpris car de nombreuses œuvres présentées sont françaises et nous pouvons lire facilement tout ce qui est écrit.
Les photos sont autorisées et nous ne nous en privons pas (sauf dans la salle où est exposé le tableau de Guernica de Picasso).
Nous commençons par ce jeu d'ombres sur un mur blanc.
Cette photographie d'un square sous la neige est très belle.
Nous aimons cette nature morte de Benjamin Palencia (1925),
les couleurs de La Verbena de Maruja Mallo (1927),
ou celles de Siurana, el camino de Joan Miro (1917),
Atocha de Rafael Barradas (1919).
En passant d'un étage à l'autre dans cet immense et admirable musée, nous remarquons que la queue se poursuit à l'extérieur.
Il y a également des photographies très intéressantes telle celle de ces gendarmes de la Guardia Civil.
Frédéric a repéré ce tableau et m'explique ce qu'il voit : un taureau. Et effectivement, c'est bien un taureau que l'on peut voir sous nos yeux.
Dans une salle, l'artiste nous invite à créer nos propres œuvres : voici la notre.
J'adore ensuite ce concept ou assis sur une chaise, on vous filme. Vous apparaissez sur un écran en noir et blanc, tandis que sur l'autre se déroule le programme de la TVE1. Au milieu, la date et l'heure.
Cette photo d'une ampoule et d'une bougie nous amuse également.
Ici, nous retrouvons de la couleur et nous en prenons plein les yeux.
Depuis les terrasses du musée, nous avons la vue sur la Gare d'Atocha.
Madrid possède entre le Musée du Prado et celui-ci deux immenses lieux où sont renfermés des trésors qui méritent d'être vus.
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