Depuis Beauvais, nous prenons un avion de la compagnie Ryan Air.
C'est la première fois que nous empruntons un vol low-cost, et au moment d'entrer dans l'appareil, comme dans un avion de lignes régulières, le pilote et l'hôtesse nous disent bonjour, ou plutôt ici, hello.
Munis de nos billets, nous partons à la recherche de nos places : 37 pour Frédéric, 38 pour moi. Nous scrutons les numéros de place, en avançant dans le couloir. Nous sommes à la moitié de l'appareil et toujours pas de sièges 37 et 38. Mais où les ont-ils caché ? Soudain, à force de marcher nous nous rendons compte que nous sommes à l'arrière de l'appareil et qu'il reste une rangée de sièges !
Allons-nous voyager dans les toilettes ou bien dans la soute ?
Heureusement, un jeune homme, voyant notre manège, nous informe que dans les avions de type low-cost, il n'y a pas de places réservées et on s'assoit dès qu'une place est libre. Nous nous asseyons donc sur les sièges libres devant nous.
La politique de Ryan Air est de faire décoller ses avions à l'heure, donc à peine le dernier passager est rentré, que l''équipage ferme les portes, tandis que le pilote nous fait son traditionnel bla-bla d'accueil. L'avion roule déjà pour prendre son envol lorsque les hôtesses accourent, à la bourre, pour faire les démonstrations d'usage. A peine, assises, l'avion décolle.
Pfff ! Quel stress pour le personnel !
Et là commence le manège habituel dans un vol : magazines, boissons, nourriture... Presque comme dans un avion traditionnel si ce n'est qu'ici il faut payer pour obtenir quelque chose. La compagnie doit bien se rattraper quelque part. Et bien, vous le croirez ou non, mais très peu de passagers ont soif ou faim alors qu'habituellement tout le monde se goinfre. Il parait même, que certaines compagnies envisagent de faire payer les toilettes !
Enfin, les côtes irlandaises approchent.
L'avion commence sa descente sur Dublin, l'atterrissage est réussi. A peine, les pneus ont terminé de crisser sur le tarmac que nous entendons la musique suivante.
Merci à la personne qui a posté cette vidéo sur You tube
Nous sommes tout d'abord surpris. Que veut-elle signifier ? :
Bravo, nous ne nous sommes pas écrasés ?
Bravo, personne n'a utilisé son sac en papier ?
Hourra, c'est le premier atterrissage du pilote ?
Et non, rien de tout cela. En écoutant les indications données, la compagnie est juste très fière d'avoir fait atterrir l'un de ses avions à l'heure.
On ne rigole pas sur les horaires chez Ryan Air !
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