Ce matin, nous partons de bonne heure sur nos VTT en direction du Parc de Miribel Jonage où nous ferons tout de même un circuit de plus de trois heures.
Il fais frais dans ces forêts.
Comme à chaque fois, nous empruntons un chemin dans les bois, et instantanément, sans avoir touché un seul arbre ou une seule plante, j'ai les bras qui prennent des plaques rouges et de fortes démangeaisons apparaissent pendant un moment. Je n'arrive pas à savoir, ce qui me provoque cette crise à cet endroit et nulle part ailleurs !
Après cette mystérieuse, soudaine et locale allergie, nous continuons notre route qui nous mène parfois dans des bois, parfois dans des clairières. Les chemins sont sableux, rocheux, caillouteux, larges, étroits... bref parfait pour s'éclater en VTT.Nous croisons de nombreux VTTistes et il est de coutume de se dire bonjour en se croisant. C'est fou ça, mais avez-vous déjà remarqué que deux motards qui se croisent se disent bonjour, des joggers qui se croisent... ne se disent rien eux, car ils n'ont plus de souffle sinon...
Par contre, un cycliste de route qui croise un VTTiste ne dit rien au VTTiste. Pas plus qu'un VTTiste et un promeneur.
C'est ça les grandes familles de sportifs ! On se dit bonjour entre personnes pratiquant le même sport, mais on ignore les autres ! C'est une sorte de secte : tu fais du VTT ? Bienvenue, bonjour, enchanté... Tu fais du vélo de route ? Dégage, vade retro, casse-toi pauvre con (on peut le dire, c'est de notre Président)
Et c'est à ce moment là que, Frédéric me fait une fois de plus, (je pense la troisième fois) le coup de la crevaison (à l'arrière, c'est plus facile !) Nous stoppons nets nos vélos et commençons notre réparation.
Je sors ma petite boîte à rustine pendant que Frédéric démonte sa roue. La chambre à air est examinée de près et très rapidement, nous décelons l'origine de cette crevaison : un minuscule trou qui laisse échapper l'air de la chambre. J'ouvre mon paquet de rustine, en récupère une, et je me munis de mon tube de colle pour procéder à l'opération.
La tension est à son comble. Allons-nous pouvoir sauver cette vieille chambre à air ?
Le soleil tape fort, de la sueur coule sur mon front. J'arrive in extrémis à dérouter une goutte de sueur qui se dirigeait vers mon œil. Sil elle était tombée dedans, j'aurai souffert atrocement ! Ben, oui, ça pique la sueur dans un œil !!!
Frédéric suit de près cette opération sensible. J'ouvre mon tube de colle, j'appuie délicatement dessus... et là rien ! Le tube est vide !!
Vous le croyez vous ? Un tube tout neuf, que nous n'avons jamais utilisé ! Le tube à encore la forme d'un tube plein, mais plein... de vide car la colle s'est évaporée !
Quelle guigne !
Heureusement, j'ai toujours écouté les conseils de mon papa, et je ne sors jamais sans une chambre à air d'avance. Enfin, quand je fais du vélo, parce que quand je fais mes courses à Auchan, même si j'utilise parfois un caddie, je ne vois pas en quoi une chambre à air pourrait m'être utile. Enfin, là, je l'ai. Nous sommes sauvés.
Rapidement, tout est réparé et nous pouvons enfourcher nos vélos en roulant sur les chemins du parc avant de retourner péniblement et en pleine chaleur, via les routes goudronnées de Villeurbanne vers notre maison.
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