mardi 3 juin 2008

Direction ἀκρόπολις (acropole)

Le petit déjeuner est avalé à l'hôtel. Nous décidons de nous caler sur le rythme grec pour les repas : 15h00 pour le déjeuner et 22h00 pour le dîner.
Notre plan en mains, nous prenons la direction de ce lieu historique.
Le mot acropole signifie en fait, ville haute. Et c'est bien entendu sous un soleil écrasant de chaleur que nous montons à pieds dans sa direction.
Le ticket à 12€ est acheté par Frédéric (il donnera accès à plusieurs sites importants d'Athènes) Je viens de me rendre compte que la carte bancaire est très peu utilisée dans le pays. Nous n'utiliserons donc que de l'argent liquide durant tout le voyage.
Un parc immense d'arbres méditerranéens poussent au pied de l'acropole.
Nous découvrons en premier l'Odéon d'Hérode Atticus, où des représentations ont toujours lieu actuellement.
Puis accompagnés de centaines de touristes (pas facile de faire des photos) nous entrons à l'acropole par la porte d'entrée : les Propylées (construites en 437 et 432 avant J-C)Le Parthénon se dresse devant nous. Il est dédié à la déesse Athèna dans lequel se trouvait sa statue faite d'or et d'ivoire et mesurant 16 mètres de haut. Il fut édifié de 437 à 448 avant J-C.
Malheureusement en 1687, les Turcs se réfugièrent dans ce lieu, assiégés par les Vénitiens, qui en tirant au canon, firent exploser le Parthénon (les Turcs avaient entreposés leur poudre à canons)
Au XIXème et XXème siécle, les archéologues anglais ramenèrent au Royaume-Uni d'énormes blocs importants du Parthénon.
Depuis, les travaux de restauration sont en attente (d'où les grues et les échafaudages), que le Gouvernement britannique daigne rendre les morceaux manquants à la Grèce.
La chaleur monte en degrés. Autant, le parc entourant l'acropole a une végétation luxuriante, autant le rocher est sec, poussiéreux et en plein soleil.
Nous continuons néanmoins, après avoir bu de l'eau et en lisant le Guide du Routard à l'ombre de l'un des seuls oliviers du site, notre visite.
L'Erechteion : c'est le temple constitué par, en guise de colonnes, des statues de femmes : les caryatides. C'est également l'endroit le plus sacré pour les grecs car selon la tradition, c'est là que Poséidon (Dieu de la Mer) aurait planté son trident lors de sa dispute avec Athéna (protectrice d'Athènes) et que cette dernière aurait répliqué en faisant apparaître un olivier (il y est toujours ! Enfin c'est bon d'imaginer que c'est l'arrière, arrière, arrière... petit olivier de celui d'Athèna !)
Nous commençons notre descente, en prenant garde de ne pas glisser sur les blocs de marbre qui constituent le pavé, usés par le passage de millions de pieds.

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