Cette surprise passée, nous atteignons Dullin.
Il a du se tenir une fête car il y a plusieurs personnages de BD à divers endroits.
Comme il en subsiste encore dans de nombreux villages, voici le lavoir.
La première partie de notre randonnée nous emmène dans la forêt
en cette journée d'ouverture de la chasse. Des panneaux nous indiquent qu'il faut faire attention
et nous ne tardons pas à croiser un sympathique chasseur qui nous informe que ses camarades ont rangé les fusils. Lui n'a rien chassé mais a pu observer avec intérêt un écureuil. Les chasseurs en effet ne tirent pas sur tout ce qui bouge comme beaucoup peuvent le penser.
Depuis un point de vue, on voit à la fois la Savoie et l'Isère.
Et tandis que nous nous remettons à marcher, il se met à pleuvoir. Nous patientons donc quelques minutes à l'abri sous des arbres avant l'arrivée d'une éclaircie.
Comme souvent en montagne dorénavant, des talus se sont effondrés entraînant avec eux des arbres déracinés qui bloquent les chemins de randonnée.
Nous enjambons le Thiez sur un vieux pont de pierre et remarquons que son niveau est très bas.
Tellement bas que la petite centrale hydro-électrique ne fonctionne plus.
Si le niveau du Thiez est bas, il subsiste toutefois une petite cascade au débit tout de même surprenant par rapport au niveau de l'eau plus bas.
La particularité de notre randonnée nous fait revenir par Dullin où nous en profitons pour pique-niquer puis pour débuter le Sentier des Berthes à Lait. Chez nous en effet, ces récipients pour transporter le lait sont appelés berthe. Je sais qu'elles portent des noms totalement différents selon les régions. Le démarrage se fait près de la Mairie, vers ce totem. Chaque enfant de deux écoles l'une à Dullin l'autre dans un village voisin dont nous avons oublié le nom, ont participé à ce balisage qui sort de l'ordinaire.
En tout, ce sont 12 berthes que nous allons devoir trouver
en étant aidés durant notre parcours par les dessins de vaches, œuvres des enfants de ces villages.Notre rando sera également parsemée de tout un tas d'objets ou de photos rappelant l'élevage des nombreuses races de vaches de la région.
Nous croisons également des objets religieux, telle cette improbable statue colorée d'un moine près de ce qui devait être peut-être la Cure du village.Mais c'est au Belvédère du Grand Bec que nous tombons sur nos œuvres bovines préférées. Sur ce panorama en effet qui nous permet d'admirer les Colline du Dauphiné, le Massif du Vercors, le Massif de la Chartreuse, l'installation artistique est son point d'orgue. Voyez plutôt. Outre cette jolie sculpture, des petites berthes sont transformées en longue-vue.
En les utilisant, nous avons droit à deux surprises auxquelles nous ne nous attendions absolument pas !
Nous sommes trop fans de cette idée !
Bravo à son concepteur.
Ces silhouettes nous feraient presque oublier la vue.
Avant de rentrer chez nous et comme le soleil apparaît timidement, nous descendons au bord du Lac d'Aiguebelette. S'il y a encore quelques courageux pour se baigner, nous restons sur les rives à admirer le paysage depuis la plage.
De gros nuages noirs apparaissent et semblent vouloir nous inviter à quitter les lieux. Effectivement, il est temps de rentrer et de remercier les créateurs de cette randonnée, leur talent, et celui des enfants.
De gros nuages noirs apparaissent et semblent vouloir nous inviter à quitter les lieux. Effectivement, il est temps de rentrer et de remercier les créateurs de cette randonnée, leur talent, et celui des enfants.










































Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire