L'attente est interminable pour l'enregistrement de nos bagages mais nous tenons bon car nous savons que c'est pour la bonne cause.
Profitons des 2h40 de vol pour vous donner quelques informations sur les Îles Féroé de son petit nom féroïen Føroyar.
L'archipel de 18 îles est situé quasiment à égale distance de l'Ecosse au Sud et de l'Islande au Nord.
Si les Féroé appartiennent au Danemark, elle est un pays constitutif, quasiment indépendant, qui a décidé de ne pas faire partie de l'Union Européenne.
L'archipel est peuplé par 54 640 habitants ce qui équivaut à la population d'une ville comme la Roche-sur-Yon en Vendée ou Vannes dans le Morbihan.
Ce seraient des moines irlandais qui serait arrivés les premiers sur les îles mais ce sont les Vikings qui s'y installent durablement.
Dans les années 800, il se raconte que des marins norvégiens, en partance pour l'Islande, ont décidé de s'installer sur les Îles Féroé car ils souffraient... du mal de mer ! Ils ont commencé à établir une communauté d'hommes libres.
En 1035, les Îles Féroé deviennent un territoire du Royaume de Norvège puis en 1380 du Royaume du Danemark. En 1940, c'est le Royaume-Uni qui occupe les îles pour éviter une invasion allemande depuis l'Ecosse car le Danemark était occupée par l'Allemagne Nazie.
En 1948, les Îles Féroé obtiennent leur autonomie.
Le temps passe vite, voici les îles qui apparaissent
alors que nous débutons notre descente vers l'aéroport de Vágar construit par les britanniques durant la Seconde Guerre Mondiale. Il devient un aéroport civil en 1963 et permet depuis lors d'accueillir les touristes comme nous aujourd'hui avec la compagne féroïenne, Atlantic Airways fondée en 1987.
Attention : le ciel est bleu mais la température à notre arrivée est de 9°c ! Adieu la canicule pour nous.
Si un français que nous croiserons plus tard dans notre voyage a fait le choix de se déplacer en bus, il apparait être moins mobile que nous pouvons l'être avec notre Nissan Juke. Avec le recul, je pense qu'il aurait été difficile de naviguer autant que nous avons pu le faire sans voiture.
Une fois la voiture prise en mains, nous découvrons trois des couleurs dominantes sur les Îles Féroé : le vert, le bleu et le gris. Nous empruntons notre premier tunnel sous-marin; payants; au nombre de quatre. Il y en a plus d'une vingtaine d'autre en tout mais eux traversent les montagnes.
Nous allons vivre en effet pour ces prochains jours dans le même appartement dans le village de Leirvík sur l'île d'Eysturoy. Leirvík devient notre QG. Le village est en effet idéalement situé pour tisser notre toile sur toutes les îles.
Leirvík est habitée par 876 habitants. Il y en aura deux de plus pendant quelques jours.
Arrivés tardivement, nous nous installons dans notre charmant logement installé dans un ancien hangar à bateau.
situé sur le port
Nous partons à pieds visiter les quelques ruelles du village
en assistant à un timide coucher de soleil sur l'Océan Atlantique. Il faut dire que le soleil se couche ici car il n'y a pas de Soleil de Minuit mais un Crépuscule Civil. Il suffit donc à l'œil d'y voir clair en pleine nuit sans éclairage. Cela donne une drôle d'impression.
Les maisons à toits d'herbes sont en bois et bien plus nombreuses que celles en pierres.
Les montagnes encerclent Leirvík où nous réalisons vite que les cultures sont peu nombreuses. Les seules que nous verrons partout, seront ces petites parcelles de pommes de terre. L'autre culture qui s'acclimate ici, c'est la rhubarbe. Le climat, la terre; de la tourbe; l'humidité, les vents violents ne permettent aucune autre culture. Autre particularité : il n'y a aucun arbre en pleine nature. Les seuls présents et qui ont beaucoup de mal à croître sont dans les villages, mais nous vous en reparlerons.
Les maisons à toits d'herbes sont en bois et bien plus nombreuses que celles en pierres.
Les montagnes encerclent Leirvík où nous réalisons vite que les cultures sont peu nombreuses. Les seules que nous verrons partout, seront ces petites parcelles de pommes de terre. L'autre culture qui s'acclimate ici, c'est la rhubarbe. Le climat, la terre; de la tourbe; l'humidité, les vents violents ne permettent aucune autre culture. Autre particularité : il n'y a aucun arbre en pleine nature. Les seuls présents et qui ont beaucoup de mal à croître sont dans les villages, mais nous vous en reparlerons.
L'épicerie du village est située à deux minutes à pieds de notre logement et bizarrement pour nous autres français, elle est abritée dans la station service. Aux Îles Féroé, il n'y a pas de commerces de nourriture indépendant tel qu'un boucher, un charcutier, un poissonnier, un primeur... Non, tout s'achète soit en supermarchés soit dans les stations services. C'est le cas pour notre épicerie.
La nuit va être reposante car il n'y a aucun bruit à Leirvík.
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