Funningur, là où le premier Viking est arrivé

Nous revenons à notre point de départ qu'est Funningur où vivent 79 personnes 

et nous avons la surprise de trouver dans ce petit villages des fresques sur des murs. Nous ne rêvons pas, il y a du street-art à Funningur.

On débute avec cette scène mettant en scène les célèbres Tom et Jerry dont les aventures enchantent petits et grands depuis 1940. D'autres héros de dessins animés, plus récents mais bien connus également, apparaissent à quelques mètres de là Shaun et Bitzer de la série Shaun le mouton (2006)

Enfin, il ne pouvait pas y avoir d'œuvre d'art de rue sans LA star locale qu'est le mouton sous une autre forme que Shaun. Ceux-ci sont très réalistes.

Nous marchons dans les quelques ruelles en passant devant d'anciennes maisons

avant d'atteindre le port où des cabanes de pêcheurs sont en rénovation.

C'est ici que dans les années 800, un Viking a posé le premier pied sur les Îles Féroé. Il venait tout droit de Norvège pour échapper à la tyrannie d'Harald I^er (850-932), Roi de Norvège de 872 à 930.

Ce Viking, selon la Føroyinga søga (Saga des Féroïens) écrite de 1210 à 1220 par le moine Islandais Snorri Sturluson (1179-1249), c'est Grímur Kamban. On sait depuis que des Irlandais sont venus avant lui, mais la légende persiste. Tellement bien qu'une petite statue a été édifiée à l'endroit où il aurait posé son pied.

Cet hommage est rendu tout près de, sans doute l'une des plus belles églises des Féroé. 

Construite en 1847, elle est en bois noir avec une base blanche et son toit recouvert d'herbe verte, à quelques pas de la rivière Stórá.

Depuis le village, elle semble vouloir se cacher derrière le muret de pierres.

Comme habituellement, le cimetière jouxte l'édifice religieux. Un Danois, qui nous dit nous avoir vu marcher d'un bon pas durant notre randonnée, nous raconte que lui, son épouse et ses filles sont venues ici pour retrouver les racines de sa femme qui a des origines féroïenne. Il était tout content de nous le dire car ils ont réussi à trouver de la famille éloignée. On adore ces rencontres improbables. 

Ravis par cette longue mais belle randonnée, nous rentrons à notre hébergement des paysages plein la tête, de l'air pur plein les poumons et une bonne fatigue