Et on retourne sur nos pas...

... enfin presque.

Depuis Gjógv, nous montons sur l'une des falaises au-dessus de l'Océan Atlantique Nord

en payant le droit de passage de 100DKK (13€40). Le prix est élevé mais il faut reconnaître que la falaise la plus raide est équipée d'un escalier en bois tout neuf ce qui permet un confort de marche.

Au bout de l'escalier, on retrouve le chemin de randonnée mais cela devient plus plat car nous sommes au sommet de la falaise même s'il y en a toujours une plus haute.

Là aussi, la lumière nous permet de faire de très jolies photos. A flanc de falaise, on se trouve plus haut que les nids des oiseaux qui ne cessent de patrouiller par crainte qu'on ne vienne les déranger.

Quelques mètres plus loin, la falaise semble être plus douces, sans arêtes, sans agressivité, tout en rondeur donnant une sensation de protection. Les moutons ne s'y trompent pas car ils sont nombreux à paître. Nous faisons des photos pour un couple de Catalans avec qui nous échangeons tantôt en Espagnol, tantôt en Français.

Nous devons songer au retour car malheureusement, la grande majorité des randonnées aux Îles Féroé ne sont pas des boucles nécessitant de reprendre le chemin emprunté à l'aller. 

La route s'annonce être longue jusqu'au col et nous décidons de marcher sur le ruban goudronné pour éviter la galère de marcher dans les prés détrempés.

Il faut tout d'abord descendre de la falaise sur laquelle nous nous trouvons. Sur la photo, on voit la pente et on a l'impression que je skie sur l'herbe.

A Gjógv que nous quittons flotte fièrement le drapeau féroïen.

Sur la route étroite; tellement étroite que des petits décrochages pour se garer ont été mis en place pour permettre aux véhicules de se croiser; nous allons croiser ou être doublés par de nombreux véhicules. Enfin, tout est relatif, c'est la circulation des Îles Féroé. Je pense qu'on croise plus de moutons que de touristes in fine. 

Nous atteignons le col après une marche rapide sur la route, un bon exercice cardio.

Voici notre premier cairn

qui, avec ses congénères, vont nous guider vers Funningur que nous atteignons plus rapidement que nous ne l'avons quitté.

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La curiosité vous a poussé à cliquer et vous faites face maintenant au crâne d'un mouton tel que nous l'avons vu durant notre randonnée. Les moutons étant en parfaite autonomie, il doit arriver des accidents et certains doivent certainement mourir nourrissant les charognards. C'est cela aussi la nature.