jeudi 2 janvier 2025

La rando du jour de l'an

Cela faisait une semaine que nous étions enveloppés dans un épais brouillard, mais en cette première journée de l'année 2025, le soleil est réapparu semblant vouloir nous faire la promesse qu'il va rester. 
Pour notre maintenant traditionnelle randonnée du Nouvel An, nous nous sommes rendus dans le village de Couzon-au-Mont-d'Or (2 541 habitants). 
Le départ s'effectue très près de l'église Saint-Maurice reconstruite en 1889 à l'emplacement de l'ancienne église. Le portail de l'église est surplombé par Saint-Maurice sur son cheval. 
Couzon-au-Mont-d'Or est coupé en deux par une voie ferrée depuis 1856. Trois pont l'enjambent dont celui que nous prenons Rue de l'Ecoran qui se transforme en Chemin de l'Ecoran et qui monte à pic.
Les Monts d'Or regroupent plusieurs villages où une certaine population aisée s'est installée, et ce depuis longtemps. On voit d'ailleurs les dernières villas au pied de la carrière exploitée du XIVe au XXsiècle.
Voici ce qu'il reste de l'Aqueduc des Monts d'Or qui emmenait sur 26 kilomètres l'eau ayant sa source à Poleymieux-au-Mont-d'Or au quartier des Minimes à Lyon dans le 5e arrondissement.
Nous pénétrons maintenant les anciennes carrières où ont été édifiés des murs mais également toute une série de tunnels pour transporter les pierres de la carrière à la Saône où elles étaient chargées sur des bateaux. Certains tunnels sont difficiles d'accès.
Dans chacun d'entre eux, du fait du froid, d'énormes glaçons pendent des plafonds. Nous faisons attention de ne pas en recevoir sur la tête lors de nos traversées.
Depuis un pré, la chaîne des Alpes est visible avec le majestueux Mont Blanc.
De retour au village, nous passons devant le gigantesque Château de la Guerrière. Cet imposant édifice s'est agrandi à travers les siècles depuis sa construction à la fin du XVIIe siècle par la famille Du Soleil. De riches familles de la Bourgeoisie Lyonnaise ont ensuite acheté les terrains aux alentours pour agrandir encore la propriété créant avec tout cet ensemble une fastueuse villa à l'italienne. Le Chemin des Vignes passe sous une terrasse du Château de la Guerrière. Laissé à l'abandon, un panneau nous indique qu'il est actuellement en rénovation pour y faire des logements.
C'est en bas de ce chemin que l'on tombe sur le lavoir du village alimenté en eau par la rivière la Rochon.
La Rochon alimentait également une fontaine dont il ne subsiste que la croix.
Sur la Saône, le Barrage de Couzon est installé là en 1877 mais celui que nous avons devant nous date de 1970. En effet, il a été reconstruit plus en amont que l'ancien pour pouvoir y intégrer une usine hydro-électrique en 1983.
Le Pont de Couzon quant à lui existe depuis 1840 sous cet aspect. Sur l'autre rive, c'est le Château de Rochetaillée-sur-Saône qui abrite le Musée Automobile Henri Marlatre.
Pouvoir revoir le soleil après toutes ces journées de brouillard nous a fait du bien pour débuter l'année.

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