Frédéric ne sachant pas qu'il partait en Tchéquie, il rate le film que je suis allé voir au Pathé Bellecour. Cette avant-première est présentée par Thierry Frémaux (1960) en présence du réalisateur Emmanuel Courcol (1957) et Irène Muscari (?) sortira le 27 novembre prochain.
Thibaut est un grand chef d'orchestre mondialement connu. Alors qu'il dirige des répétitions, il fait un malaise. Les médecins lui apprennent qu'il souffre d'une leucémie et qu'il doit être greffé. Il se tourne alors vers sa sœur mais le test est négatif et pire, il indique qu'ils n'ont aucun lien de parenté. La mère de Thibaut avoue alors un secret de famille qu'elle cache depuis 35 ans, il a été adopté. Mais Thibaut a un frère lui aussi adopté mais dans une autre famille du Nord. Musicien lui aussi, il joue dans une fanfare...
En fanfare est un film qui font se rencontrer la musique classique et la musique de fanfare, un homme qui a réussi et un employé de cantine, un monde ou l'argent est moins un problème que dans l'autre, bref une opposition entre deux mondes qui ne sont pas appelés à se rencontrer. Le lien pour les rapprocher : la musique. C'est un film drôle et émouvant à la fois et la fin n'est sans doute pas celle que l'on attend dans une comédie mais c'est ce qui le rend plus attachant encore.
Personnellement, j'ai un peu de mal avec le comédien Pierre Lottin (1989) qui a un jeu étrange. Je pense qu'on peut compter sur les doigts de la main les fois où il regarde ses partenaires dans les yeux. Il a un regard fuyant tout le long du film. Même si cela fait partie de la psychologie du personnage, c'est pénible à la longue. Sa voix et le débit de ses paroles me faisait pense à quelqu'un et j'ai trouvé. Il a la même diction que le comédien Jean-Michel Tinivelli (1967).
A voir pour passer un bon moment.
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