lundi 30 septembre 2024

Voltaire, ce diable d'homme

 

Tous les jeudis soirs à compter du 4 mai 1978 à 20.30 et pendant 6 épisodes, T.F.1 
proposait une série sur le philosophe, conteur, poète, dramaturge, historien, Voltaire de son vrai nom François-Marie Arouet (1694-1778). C'était l'époque où la première chaîne était encore une télévision publique qui proposait des programmes que l'on ne verrait plus sur son antenne actuellement.
Dans le n°935 de Télé 7 Jours avec Lino Ventura (1919-1987) en couverture, 
il y avait un article détaillé sur Voltaire 
et voici comment la rédaction résumait le premier épisode de Voltaire, ce diable d'homme.
Tandis que le sculpteur Houdon met la dernière main à une statue de Voltaire, celui-ci, incapable de rester inactif, entreprend de raconter sa vie... En 1704, François-Marie Marouet, fils de Notaire, a dix ans. C'est un enfant à l'esprit vif qui s'adonne volontiers à la poésie. Espiègle, il fait mille farces à son frère aîné, un garçon lugubre et dévot jusqu'à l'hystérie. Chez son père, François-Marie rencontre Ninon de Lenclos, alors âgée de quatre-vingt-quatre-ans. La célèbre courtisane est séduite par la verve et la culture du gamin et lui fait don d'une somme de mille francs pour enrichir sa bibliothèque. Le Notaire, qui destine son fils à sa succession, le place chez les Jésuites à Louis-Le-Grand : "Comme Molière !", déclare simplement François-Marie...

C'est une biographie au rythme lent, de celui des séries des années 70. On suit la vie de Voltaire à travers trois comédiens : Alexandre Sterling (1966) lorsqu'il est enfant, 
Denis Manuel (1934-1993) lorsqu'il est jeune, 
et Claude Dauphin (1903-1978) lorsqu'il est âgé. Claude Dauphin décède en novembre 1978, 6 mois après la diffusion du premier épisode.
Je ne l'avais pas reconnu mais Alexandre Sterling est ce beau jeune garçon qui devient l'amoureux de Vic dans le film La Boum (1980) et La Boum 2 (1982)
Je n'avais jamais vu cette série sur ce personnage de notre culture mais elle m'a permis d'un peu plus le connaître, de voir qu'il a défendu toute sa vie la tolérance, la liberté d'expression et de lutter contre le fanatisme religieux et les injustices dans une certaine vision, la sienne. Car il choisissait, selon ses propres besoins ses luttes alors qu'il était lui-même intolérant vis à vis des femmes, des musulmans, des juifs et des homosexuels. C'était loin d'être cet homme tolérant qu'il espérait être et que l'on a pu nous présenter.

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