mercredi 18 septembre 2024

Adios

 

Adios est un feuilleton en trois épisodes
diffusé durant trois mercredis à compter du 15 septembre 1975 sur T.F.1
Voici la présentation faite par Télé 7 Jours dans son numéro 800 avec pour une Mia Farrow (1945)
Le bateau Douvres - Calais ramène du Pays-de-Galles une équipe française de rugby et ses supporters. L'ambiance est bruyante. Au bar, un journaliste sportif d'une quarantaine d'années, Jérôme Dutoit évoque son enfance pour quelques amis...

C'est donc l'histoire de Jérôme Dutoit qui nous est racontée dans ce feuilleton depuis ses 12 ans à son âge actuel. Le rôle principal est tenu par trois comédiens : Marc Lesser (1963) vu dans Typhelle et Tourteron, Jean-François Vlérick (1957), Jean-Luc Bideau (1940)
On le voit durant la fin de son enfance entouré de ses parents et étouffé par une mère extrêmement traditionnelle. Ils sont joués par Jacques Sereys (1928-2023)et Anna Gaylor (1932-2021) 
véritable tête à claques comme souvent dans ses rôles dont je me souviens. Notons qu'elle portait à son domicile ce tablier blouse que portaient nos grand-mères.
Son père, fonctionnaire, est muté au Sénégal où Jérôme va connaître ses premiers amours,
avec une femme qui à l'âge... de sa mère.
De retour en France, c'est avec des filles de son âge qu'il se rapproche à La Rochelle.
On le suit ensuite en pension à Libourne où il se fait des amis 
et où il rencontre ce qui va devenir sa passion : le rugby. Apparu dans le deuxième épisode, c'est à ce moment qu'on comprend pourquoi le générique montre des joueurs de rugby en action ! Ses professeurs, des prêtres, sont joués par Francis Lax (1930-2013) et Paul Le Person (1931-2005). 
La Seconde Guerre Mondiale éclate, on le retrouve résistant à Lyon où il rencontre de nouvelles femmes. Notons qu'à ce moment, sans doute pour se rajeunir, Jean-Luc Bideau ne porte ni moustache ni barbe, attributs poilus dont il nous a habitué.
Enfin, le dernier amour de sa vie, jouée par l'éblouissante Marie Dubois (1937-2014) sera son véritable et unique personne qu'il aimera plus que tout. La destinée en décidera autrement...
Notons que la musique est signée par le grand Vladimir Cosma (1940)
Vous l'avez compris, ce feuilleton tourne uniquement autour du héros et des femmes dont il fera la conquête à travers une époque révolue bien éloignée de la nôtre et mettant en avant tout le mépris qu'une certaine catégorie de français pouvait avoir dans sa famille mais également envers ses contemporains. 
Adios c'est le mot que j'ai envie de dire à ce feuilleton inintéressant au possible.

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