mardi 20 août 2024

A cheval sur la frontière

Alors que la brume matinale se lève à peine 
et que Frédéric nous prépare des pancakes pour le petit déjeuner, nous enfilons nos tenues de randonneurs pour cette première randonnée de l'été 2024 dans le Jura.
Direction le bourg de Bois d'Amont et son église, la seule à posséder un clocher comtois totalement cylindrique. Les autres clochers comtois ou clocher à dôme à impériale ont quatre faces.
On traverse l'Orbe.
On ne compte plus durant notre séjour les nombreuses fontaines dont la grande majorité propose de l'eau potable.
Ici, les tavaillons sont remplacés par de la tôle car il semblerait que ceux en bois soient plus facilement inflammables.

Les dernières maisons du village laissent place à la Forêt du Risoux où le vert prédomine nettement.
A la Roche du Creux, nous voici à cheval sur la frontière entre la France d'un côté et la Suisse de l'autre. Deux bornes marquent les différentes territoires. D'un côté la fleur de lys pour le Royaume de France, de l'autre le blason du Canton de Vaud; dont voici le drapeau adopté le 16 avril 1803;
où nous mettons les pieds.
Toutes les frontières ont été difficiles à dessiner et surtout à approuver par les pays en question. Souvent elles ont été déplacées. C'est le cas au Bois d'Amont et pour bien la matérialiser, un mur a été édifié, mur qui existe encore et qui est nettement visible.
Après une première longue ascension, 
nous faisons une halte café au Chalet Gaillard. L'endroit est idyllique.
Si la décoration de ces chalets est belle, que dire de notre émerveillement devant cette simplicité vue sur une souche dans la forêt avec cette pierre blanche laissée là sans doute par un randonneur mais qui appelle à la sérénité.
Nous approchons de la Roche Bernard (1 290 mètres).
C'est depuis ce sommet que nous faisons notre pique-nique avec une vue imprenable sur le Lac des Mortes à droite et le Lac de Bellefontaine à gauche.
Nous sommes en plein alpage, à l'Abri du Plan de la Citerne.
Si le Jura est un Département très touristique, il reste également un gros producteur de bois.
Le clocher de l'église se dresse devant nous marquant la fin de notre marche.
De retour à la maison, nous faisons la rencontre de nos nouveaux amis qui ne nous quitterons plus durant la totalité de notre séjour et qui viendrons chaque début de soirée nous rejoindre alors que nous lisons sur la terrasse. Absolument pas effrayés, le coq ne cessera de montrer qu'il est là en chantant régulièrement lorsqu'il sent notre présence.

1 commentaire:

Annie a dit…

drôle de cri le coq !!!!!