vendredi 3 mai 2024

Oku Izakaya Bar

La Colombie-Britannique était à l'origine habitée par de très nombreux peuples autochtones. Ainsi vivaient ici les Nuxalk, Okanagan, Secwepemc, Musqueam, Squamish, Sto:lo, Cowichan, Snuneymuxw, Comox, Senconten, Kwakwaka'wakw, Nuu-chah-nulth, Tsmishian, Haïda, Tlingit.
Les premiers européens à arriver ici furent les Espagnols en 1592. En 1774, l'Empire d'Espagne considérait cette terre comme sienne. Sur la carte ci-dessous, on reconnait la Colombie-Britannique en rose.
Mais les Espagnols n'étaient pas les seuls dans la région puisque les Russes espéraient également agrandir leur territoire d'Alaska encore au sein de leur Empire. Les Français espéraient également agrandir leur colonie en Amérique. Les jeunes Américains envisageaient eux aussi de mettre la main sur la Colombie-Britannique mais finalement ce sont les Anglais qui en prennent possession. La région n'a pas seulement attirée les Européens mais également des Asiatiques venant de Chine et du Japon.
Aujourd'hui, en nous promenant dans les rues de Vancouver, nous réalisons ce brassage dans la population de la ville où l'on a parfois l'impression de se trouver en Asie et non pas en Amérique. 
A Gastown où nous cherchons un endroit ou boire et manger, de petites maisons typiques se dressent sur Water Street.
C'est à droite de ce bâtiment sur Maple Tree Square, place en rénovation, que nous trouvons par hasard le meilleur des restaurants Japonais où nous sommes allés manger hors Japon.
Nous nous installons au comptoir d'Oku Izakaya Bar.
Nous parlons au serveur qui a un ami qui habite Lyon. Quel hasard !
Un cocktail de vodka et yuzu 
Arrive ensuite notre repas de ce soir. Et là, nous sommes scotchés par la présentation, par les couleurs, par les odeurs, par les goûts et les saveurs. 
La cuisine du Chef et de son équipe est E-X-C-E-P-T-I-O-N-N-E-L-L-E !
Un immense bravo à toute l'équipe.
En voyant passer les plats pour les autres clients, on aurait bien volontiers goûté à tout.
Voici le Chef que nous n'avons pas manqué de féliciter. Il était ravi que deux Français aient grandement apprécié sa cuisine.
Enchantés par ce repas, nous sommes repartis vers notre hôtel en découvrant de beaux murs peints,
et en passant devant une caserne militaire qui exposent deux anciens chars d'assaut.
N'ayant pas pris de dessert, c'est dans un restaurant Ukrainien que nous achetons un baba au rhum qui a semblé nous appeler derrière sa vitrine.
La pluie revient au moment où nous entrons dans notre chambre. 
Nous regardons la nuit tomber en réalisant que 9h00 nous sépare avec la France !
S'il pleut à Vancouver, il neige dans les montagnes où l'on devine sous les lumières les pistes d'une station de skis.

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