Merveilleuse Camogli !

Notre train est annoncé avec du retard, puis encore du retard, pour encore être retardé sans qu'on sache quand il va arriver. Si nous sommes en vacances, nous comprenons l'agacement des autres personnes qui attendent désespérément ce moyen de transport pour se rendre à leur travail. Il y a vraisemblablement un problème ce matin, comme quoi il n'y a pas que la S.N.C.F. qui voit ses lignes perturbées, TRENITALIA également. Nous verrons d'ailleurs passer un train à contresens de la circulation habituelle.

Nous prenons notre mal en patience en allant prendre un petit déjeuner au Sister's Café.

Depuis l'application de la compagnie italienne de chemin de fer, le trafic est toujours bloqué. Nous décidons de visiter la Chiesa della Natività di Maria Santissima, voisine de notre logement. Nous réalisons en effet n'y être encore jamais rentrés. Cela aurait été une erreur car une nouvelle fois, les décorations sont sensationnelles. 

Un petit tour à Bogliasco qui se réveille avant de passer devant ce jardin situé sous l'église.

Après deux heures d'attente, un train arrive enfin. Il ne dessert malheureusement pas la gare de notre point de chute de la journée mais la ville juste avant, Recco (10 178 habitants). Recco n'a rien de terrible, 

mise à part cette image insolite de surfeurs en Méditerranée car la mer est agitée provoquant de belles vagues permettant ce sport sur cette mer habituellement calme.

Nous débutons alors une longue marche au-dessus de la mer en empruntant la Via Romagneno, la Via Romana puis la Via Jacopo Ruffini. 

Ce panneau nous indique que nous sommes arrivés à Camogli (5 582 habitants). C'est notre point de chute pour la journée.

Les immeubles colorés à flanc de falaises sont impressionnants.

Voici le port de Camogli.

Nous entamons notre descente au milieu de ces maisons colorées et portant fièrement de jolis ornements sur leurs façades.

Sur le Molo Piccolo, nous découvrons des maisons où des arches permettent de passer dessous. On peut alors voir les bateaux de pêche dans les eaux du port.

Au Molo

deux sculptures de baleines semblant plonger dans la mer apparaissent.

Je crois qu'à cet instant, nous tombons réellement sous le charme de Camogli. 

Le quai lui aussi possède ses propres arches 

sous lesquelles de petits bateaux s'abritent.

Il Castello della Dragonara construit au XIe siècle veille sur le Golfo Paradiso. 

Il y a encore quelques vieux canons.

Une plaque nous informe que l'endroit était auparavant une île

sur laquelle se trouvait également la Basilica di Santa Maria Assunta.

Nous voici de l'autre côté du port et la vue de ce côté ci nous est familière. 

La raison est toute simple : l'héroïne de la série Blanca dont nous vous avons parlé et dont nous vous reparlerons, habite la cité. Elle entre même à son domicile par cette grille.

Le Rasa Bistrot où nous mangeons apparait également dans cette série.

Camogli a été très touché par les tempêtes, pour preuve, ce restaurant sur pilotis s'est écroulé face aux assauts de la mer il y a quelques jours.

 

En mai, chaque année depuis 1952, a lieu la Sagra del Pesce. Cette grande fête du poisson voit alors l'utilisation de cette gigantesque poêle pour le cuisiner.

Nous décidons d'aller tout là-haut à San Rocco.

Finalement, nous marchons beaucoup aujourd'hui encore. La montée se fait par un chemin, à travers les maisons parfois semblant être abandonnées.

Notre promenade nous amène également à découvrir ces petits monuments religieux mais aussi cet arbre qui traverse un mur pour continuer à grandir.

Nous faisons le retour par le même chemin et rejoignons la gare.

A Bogliasco, nous assistons à notre dernier coucher du soleil que nous ne manquons pas d'admirer et d'immortaliser.

Demain, il sera temps pour nous de rentrer en France...