vendredi 10 mars 2023

Kurak günler / Burning days

 

La 13e édition du Festival Ecrans Mixtes s'est terminée hier au soir 

par la Cérémonie de Remise des Prix avec beaucoup ( peut-être trop) de remerciements. 

Voici le palmarès :

Pour cette séance de clôture, c'est un film turc qui était à l'affiche. Après l'avoir vu, nous n'aurions pas fait ce choix. Direction donc la Turquie pour la projection du film Kurak günler / Burning days du réalisateur Emin Alper (1974).


Emre est un jeune Procureur qui prend son poste dans une petite ville de province, Yaniklar. Lors de son arrivée, il fait face à une chasse au sanglier en pleine ville où les tirs de fusils des chasseurs fusent. Il décide de remettre de l'ordre et de poursuivre les enquêtes menées par ses prédécesseurs sur la formation d'immenses trous. Face à ces deux affaires, il se heurte rapidement, en pleine campagne pour les élections municipales, au Maire de la ville, à son fils avocat et peu à peu aux notables de toute la commune. Seul, un journaliste d'opposition Murat semble vouloir devenir son allié. Malheureusement, Emre participe à un repas chez le Maire où il est drogué à son insu faisant tourner la soirée au cauchemar. Le lendemain, Emre réalise peu à peu qu'il s'est fait piéger et qu'il joue sa carrière...

Selahattin Paşalı (1990) est troublant dans ce rôle ou malgré son jeune âge, sa fonction de Procureur est craint et respecté par la population. Peu à peu, son rapprochement avec Murat joué par Ekin Koç (1992) va lui faire perdre cette place jusqu'à terminer par son lynchage. Outre le fait qu'il fait partie de l'opposition, il était le fils de l'ancien Maire et qui plus est il a une morale discutable. 
Kurak günler apparait être un western moderne plutôt qu'un film policier ou tout est suggéré mais rien n'est dit franchement. L'homosexualité des deux personnages principaux n'est jamais exposée clairement mais on ressent cette homophobie émanant de la population. Le Maire, son fils, ses amis sont détestables à souhait et représentent tout ce que l'on rejette et combat. Ils prennent la population en otages en restreignant l'accès à l'eau pour conserver leur pouvoir local et poursuivre leurs propres lois.
Le film est lent, les scènes sont longues et parfois dures, les paroles peu nombreuses, l'atmosphère est pénible et met mal à l'aise.
SI VOUS SOUHAITEZ REGARDER LE FILM NE LISEZ PAS LA PARTIE SUIVANTE :
La fin est le genre de fin que nous n'aimons pas voir apparaître dans un film puisqu'il se termine en eau de boudin ! A la dernière image et l'apparition du générique on reste coi car on attend autre chose. Y'a t'il une suite de prévu ? Faut-il imaginer la fin ?
Bref, même si pour moi le film n'est pas une catastrophe, pour Frédéric, il n'a pas accroché. 

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