dimanche 5 février 2023

Des saveurs inédites

La bergamote c'est ce fruit qui pousse sur le bergamotier
et qui nous vient de Calabre dans le Sud de l'Italie mais c'est également le nom du restaurant; cadeau du Père Noël; Bergamote; où nous nous sommes rendus vendredi dernier, dans le quartier encore en pleine mutation de Gerland, 123 Rue de Gerland dans le 7e arrondissement de Lyon. 
Le Chef, Maxime Pujol et sa très sympathique équipe exclusivement féminine en salle nous ont permis de passer une superbe soirée à la découverte de saveurs inédites. Car oui à Bergamote, on ne fait que découvrir bouchées après bouchées des saveurs jamais encore testées ou alors sous des propositions complètement différentes.
Le repas débute avec trois mises en bouche. Vous nous excuserez, mais nous n'avons pas retenu leurs noms et tous les ingrédients qui les composaient mais les voici tout de même.
Notons que la seconde photo propose une émulsion... avec du géranium !
La troisième photo n'est pas comme on a pu nous le dire un savon ou une pierre ponce mais du beurre à la bergamote.
Pour les plats suivants, les menus étant indiqués sur le site Internet du restaurant, c'est avec nettement plus de précisions que nous allons pouvoir vous les décrire.
Débutons par l'entrée avec le Trésor en coquille : coquilles Saint-Jacques de Normandie snackées, berlingot végétal butternut et kumquat de la Drôme, sauce kumquat et Saint-Jacques. Nos papilles explosent dans tous les sens avec tous ces goûts très étonnants.
Le plat principal s'intitule La volière Coulonnière : pigeon de la Coulonnière, la poitrine cuite sur le coffre, la cuisse farcie au foie gras, samoussa de foie et de cœur, gnocchi de patate douce, crème de cresson et jus à la verveine. Il est très rare, surtout en ce qui me concerne de manger du pigeon et c'était ma foi excellent. Le samoussa et le cuisse farcie au foie gras étaient encore meilleurs que la poitrine déjà très bonne. Par contre nous avons vraiment eu un coup de cœur pour les gnocchi de patate douce et la crème de cresson. F-A-N-T-A-S-T-I-Q-U-E !
Emportés par notre élan, nous avons failli manger notre fromage, du brillat-savarin truffé sans prendre de photos. Le voici donc bien entamé. Il était accompagné de quelques feuilles de salades et d'une confiture à la poire fumée. Si nous ne sommes pas de grands fans de truffes, la quantité était suffisante. La poire fumée c'est une tuerie !
Pour le dessert, Frédéric opte pour Le Bergamote : moelleux au chocolat, ganache fumée montée au lait, gel et nuage bergamote. (le plat du haut). Frédéric a craint le côté fumé de la ganache.
Je tente, par curiosité, une autre douceur inédite à base... de céleri ! Cube de céleri : céleri rôti, en sorbet, acidulé et caramélisé, pâte sucrée, chocolat blanc opalys. C'est très étonnant et les quantités sont selon moi suffisantes car il y a tout de même un goût de céleri omniprésent qui, en trop grosses quantités, doit être écœurant. Là c'était vraiment ce qu'il fallait.
Le café est accompagné de mignardises qui terminent bien ce repas.



2 commentaires:

Annie a dit…

un repas fin!!

plou a dit…

Bein mes aieux !!