vendredi 18 novembre 2022

Le paradis des graffeurs et des tagueurs

Ça peut surprendre au départ, mais Santiago, comme beaucoup de villes dans le pays, est un musée à ciel ouvert d'oeuvres de graffeurs et de tagueurs. En ce jour férié, c'est encore plus visible car toutes les grilles des magasins sont recouvertes de graffitis ou de fresques.

Mais il n'y a pas que les devantures des échoppes qui prennent de la couleur puisque c'est aussi le cas des quais du Rio Mapocho (110km). La rivière coule à cet endroit entre el Mercado Central et el Mercado Tirso de Molina.
Sur cette photo, la colline est el Cerro San Cristobal.
Les graffitis se retrouvent également sur la plupart des bâtiments publics, sur les façades des propriétés privées, sur celles des églises et également sur les monuments. Cette pratique s'explique par les longues années de cette très dure dictature qui a privé les Chiliens de toute possibilité d'expression. S'exprimer vous menait soit en prison soit vous disparaissiez définitivement. Le meilleur moyen alors était de vous noyer dans l'Océan Pacifique. Il faut également reconnaitre que le pays est très régulièrement secoué par des contestations qui laissent des traces.
Une course cycliste a lieu sur la Calle Cardenal Jose Maria Caro près d'El Parque Forestal.
L'Avenida Libertador Bernardo O'Higgins est vide d'automobiles en ce jour férié. On verra bien la différence demain.
Quelques cocktails et notre repas du soir pris, une affiche nous informe que le film E.T fête cette année ses 40 ans.
La journée a été extrêmement longue puisque nous sommes debout depuis la veille et c'est avec une grande joie que nous rentrons à notre auberge de jeunesse pour rerprendre des forces.

1 commentaire:

plou a dit…

Graffitis trop c'est trop