La Cordillera de los Andes

C'est très tôt dans le petit matin que nous prenons l'avion pour le Sud du pays avec la compagnie chilienne Sky Airline créé en 2001.
Il n'y a rien à redire concernant cette compagnie aérienne low-cost qui est toujours à l'heure, accessible niveau prix et dont les prestations sont plus que correctes.

Notre vol va nous faire survoler une partie de l'immense Cordillère des Andes. Cette chaîne de montagnes s'étire tout du long de l'Amérique du Sud sur 9 000 kilomètres. Elle traverse six pays du Nord au Sud : le Venezuela, la Colombie, l'Equateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l'Argentine.
La plupart des montagnes culminent à 4 000 mètres ou plus avec son plus haut sommet en Argentine, l'Aconcagua 6 962 mètres dont nous vous reparlerons plus tard.

Depuis notre hublot nous pouvons admirer le paysage car si de notre côté on voit la Cordillère des Andes, les vallées, les rivières et les lacs, 

de l'autre côté, les passagers peuvent voir l'Océan Pacifique.

Nous faisons une halte à l'Aéroport El Tepual de Puerto Montt où nous reviendrons durant nos vacances. 

Notons que les aéroports civils abritent également des bases aériennes militaires.

Dans cette région, les volcans sont bien visibles et tout simplement splendides.

La halte est rapide puisque des passagers descendent tandis que d'autres montent et nous voici repartis. On se rapproche du Sud du pays. Les montagnes sont de plus en plus enneigées, 

les glaciers se succèdent nous laissant deviner les icebergs qui se détachent de ces géants.

La plaine apparait, les montagnes s'éloignent nous arrivons à ce qui nous semble être le bout du monde. Nous sommes tout de même à 2 039 kilomètres de Santiago !
La montagne semble d'ailleurs s'arrêter d'un coup, passant d'un plateau à une plaine, laissant une impression de voir une marche géante naturelle. 

A son pied, c'est la ville de Puerto Natales (18 505 habitants) qui se situe à 3 mètres d'altitude au bord de l'Océan Pacifique qui vient jusqu'ici en formant des fjords. 

On tourne longtemps autour de la ville et l'on ne sait pas si c'est pour admirer le paysage ou si le pilote cherche l'aéroport ? Car vu de là-haut et pour la première fois dans tous les vols que l'on a pu faire dans notre vie, nous ne voyons ni tour de contrôle, ni piste. Et pourtant, peu à peu nous perdons de l'altitude et l'appareil semble vouloir se poser. C'est sur l'Aérodrome Teniente Julio Gallardo, à peine plus grand que celui de Bron en France, que nous atterrissons finalement.

Nous voici en Patagonie Chilienne dans la Région de Magallanes et de l'Antarctique Chilien.