jeudi 20 octobre 2022

SOS fantômes : l'héritage / Ghostbusters : afterlife

 

Dans notre festival à nous, il n'y a pas que des anciens films du cinéma pour preuve avec celui que nous avons regardé hier au soir puisqu'il date de 2021.
SOS fantômes : l'héritage / Ghostbusters : afterlife est le troisième film de la série après les excellents SOS fantômes / Ghostbusters (1984) et SOS fantômes 2 / Ghostbusters II (1989) qui avaient cartonnés. 
Si entre temps en 2016, il y a eu une version féminisée SOS fantômes / Ghostbusters cette fois, il s'agit bien de la continuité de l'histoire.


Callie a deux enfants, sa fille Phoebe et son fils Trevor. La mère de famille a des difficultés financières et est expulsée de son domicile au moment où son père qui semble l'avoir abandonnée dès son plus jeune âge décède dans de mystérieuses circonstances. Elle hérite de sa vieille maison dans un coin paumé des Etats-Unis à Summerville. La maison, l'environnement, la réputation du père de Callie sont tout autant d'autres mystères. Les deux enfants découvrent peu à peu cette vie à la campagne et découvre du matériel de chasseurs de fantômes. Des archives ressurgissent de l'année 1984 où New York avait été attaquée par de terribles spectres mais défendue par une entreprise toute nouvelle : SOS fantômes. L'un des membres de cette équipe était le scientifique Egon Spengler qui n'est autre que leur grand-père...


Quelle joie d'avoir enfin une suite avec une histoire qui se tient. Elle reprend d'ailleurs l'intrigue du premier opus avec les mêmes fantômes, les mêmes décors de ce monde venu de l'au-delà avec le terrible Gozer et ses deux bêtes immondes Zuul et le Maître des Clés qui doivent emprunter une enveloppe humaine. On adore cet univers et surtout la réapparition des héros des deux premiers films le Dr Peter Venkman, le Dr Raymond Stanz, Winston Zeddemore et bien entendu le Dr Egon Spengler. Si les acteurs ont repris leur rôle Bill Murray (1950), Dan Aykroyd (1952), Ernie Hudson (1945), Harlod Ramis décédé en 2014 sera doublé par un clone numérique. On retrouve également Bouffetout (Slimer) mais il est passé de vert à gris. Le Bibendum Chamallow est également de retour mais en une multitude de personnages loufoques et de toute petite taille.

Et même si nous avons passé un excellent moment, il manquait l'atmosphère des deux premiers films. Tout d'abord l'humour n'était pas du tout au niveau de l'équipe d'origine, les monstres, les spectres, les fantômes sont très peu nombreux et surtout il n'y a aucune scène de panique digne de ce nom telles que celles vécues à New York. Pour cela, c'est une déception car on dirait que le film a été tourné pour un jeune public. La dernière déception : où sont la musique du thème original, les sirènes de la Cadillac Miller- Meteor 1959, Ecto-1 !
On reste toutefois sur un sentiment général positif et un conseil : regardez le film jusqu'à la toute fin car il y a deux mini-films dans le générique qui ajoutent des éléments à l'histoire.

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