mercredi 15 juin 2022

Le Signe du Triomphe

Petite pause hier du fait de la Fête des Voisins mais nous redémarrons notre récit avec le premier spectacle auquel nous assistons et qui nous transporte au IIIe siècle, à l'époque du règne de l'Empereur Dioclétien (244-312; Empereur de 284 à 305). L'Empire Romain tel qu'on le connaissait éclate quelques années après ce règne en 395 entre l'Empire Romain d'Occident (disparition en 476) et l'Empire Romain d'Orient (disparition en 1453). On nous présente donc un Empire Romain en fin de course, avec un Gouverneur qui chasse les Chrétiens mais qui a de grosses difficultés à faire régner l'ordre.
Nous entrons dans une reconstitution d'un amphithéâtre romain.
Heureusement que le ciel est couvert et la température fraîche car assis sur les gradins, nous aurions cramés. 
Le théâtre est coupé en deux (on aime couper la France en deux camps, encore plus ici) : d'un côté les supporters Gaulois, de l'autre les Romains. Gaulois et Romains d'un jour donnent de la voix pour supporter leurs équipes. Des olas sont organisées dont d'impressionnantes au ralenti puis en accéléré.
D'irréductibles Gaulois descendent de la scène et s'introduisent dans l'arène
pour hisser le signe du poisson, signe des Chrétiens 
sous la colère du Gouverneur qui ordonne à ses soldats de les arrêter. 
Les Gaulois ne tardent pas à être faits prisonniers, 
L'Empire Romain peut alors montrer sa puissance aux spectateurs avec un incroyable défilé.
Les prisonniers Gaulois sont présentés avant leur mise à mort
par le Gouverneur qui ordonne à au Chef de la Garde de les faire exécuter.
Ce dernier, Gaulois d'origine, se rebelle à son tour et ne veut pas faire couler le sang de ses frères. Il est tombé sous le charme de l'une d'entre elles et veut défendre la Chrétienté; leitmotiv que l'on entendra marteler dans tous les spectacles et qui peut devenir un vrai bourrage de crâne. 
Les gladiateurs sont envoyés pour mâter cette nouvelle rébellion, débutent alors de violents combats.


où le sang gicle. Pour les plus sensibles, ce sont des effets spéciaux, il n'y a aucune mise à mort réelle.
Le Chef de la Garde romaine remporte la victoire
mais il doit encore participer à une course de char, digne d'une course de Ben-Hur où rien ne manque.


Bien entendu, celui qui avait remporté le combat de gladiateurs est vainqueur de cette course de char.
Le Gouverneur ordonne à la galère romaine d'apparaitre et la scène centrale se transforme sous nos yeux en navire.
L'armée romaine attaque les Gaulois très violemment et engage toutes ses forces
sans hésiter à utiliser le feu.
Malgré tout, les Romains sont dépassés si bien que même le Gouverneur donne de sa personne.


Le navire brûle, l'autorité de Rome est sapée, le Gouverneur est en fuite, les Gaulois sont vainqueurs et fraternisent avec leurs ennemis d'hier.
Mis à part le message que l'on veut transmettre, nous applaudissons la prouesse des acteurs et actrices, des cascadeurs, des cavaliers, des équipes techniques qui font du Signe du Triomphe un spectacle inoubliable.
Bravo à tous !

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