mardi 7 juin 2022

La Guérinière

A La Guérinière (1 320 habitants) il y a deux types de construction visibles : les moulins à vent et les blockhaus. 
Tous les moulins que nous voyons sur la commune font partie intégrante de propriétés privées nous interdisant toute visite. Certains sont dotés d'ailes mais la plupart n'en n'ont plus et une chose est certaine, aucun ne fonctionne.
Les autres construction bien visibles sur la plage sont les six blockhaus construits par les occupants en 1943 et qui forment la Batterie Tirpitz, batterie d'artillerie côtière de La Guérinière.
Il est possible de visiter certains d'entre eux sur rendez-vous auprès de bénévoles.
Comme ceux que nous avions vus plus tôt durant notre séjour, des artistes ont donné un peu de joie à ces monuments guerriers.
Il subsiste également un canon rongé par la rouille.
Si 79 ans plus tard, ces fortifications sont toujours là et même si elles sont de plus en plus menacées, celle-ci a disparu dès la marée montante, c'est certain.
Ce château de sable restera cependant disponible sur la toile aussi longtemps qu'Internet existera.
Nous longeons la plage et réalisons que le village abrite des maisons plus luxueuses
ou d'autres où il semble que ce ne soient pas des maisons secondaires.
La météo est extrêmement changeante et cela est vérifiable avec les photos suivantes prises à quelques minutes de différence au fur et à mesure de notre marche.
Nous marchons maintenant en forêt dans le Bois des Éloux avec d'un côté l'Océan Atlantique
de l'autre, la forêt de pins maritimes. 
Notons qu'à cet endroit, nous sommes à l'altitude maximale de l'île qui s'élève à... 23 mètres !
Sous nos pieds, sous le sable, sous la végétation, se cache le village des Éloux qui a été enseveli par les dunes de sable au XIIe siècle. Ce sont les arbres qui empêchent les dunes de bouger dorénavant et ce depuis leurs plantations en 1875.
La marche ouvrant l'appétit, nous partons à La Godaille pour déguster des huîtres et des fruits de mer.
Nous nous régalons même si je sais dorénavant que le bulot n'est définitivement pas l'ami de mon estomac. En effet, même si je n'ai pas été malade comme en 2008 et 2010 (voir billets relatifs aux bulots), ces derniers ont toutefois tentés des sorties au cours de la journée. Cette ultime essai me fait dire définitivement que j'ai une intolérance aux bulots et que plus jamais je n'en mangerai. Ils ont gagné !
Si vous passez à un moment où le restaurant est fermé, pas de panique, un distributeur automatique vous permet d'acheter huîtres, fruits de mers et autres produits transformés.



1 commentaire:

plou a dit…

Et çà tourne !!!