Dimanche, nous sommes partis dans le Département de l'Ardèche pour randonner.
Comme il avait fait très beau ici la veille, nous pensions qu'en allant dans le Sud, il ferait encore meilleur.
Raté.
Raté.
Cet premier jour du Printemps est finalement resté nuageux toute la journée et surtout un vent très frais nous a accompagné pendant toute notre marche.
Cela ne nous a pas empêché d'effectuer une très belle promenade au départ de Talencieux (1 036 habitants).
Les vignes semblent ici prendre de plus en plus d'importance et nous sommes témoins de cet engouement pour le Viognier, ce cépage blanc, avec la multiplication de nouvelles vignes aux côtés d'anciennes durant tout notre parcours.
Notre randonnée démarre d'ailleurs en empruntant... la Rue du Viognier.
Côté ciel, comme nous venons de le dire, il n'est pas terrible.Si les paysages nous sont coutumiers et ressemblent beaucoup à notre campagne, quelques rochers sortant du sol viennent donner un peu de nouveauté
de même que les très nombreux crucifix très omniprésents dans cette Ardèche Verte.
Nous ne savons pas si c'est la météo couverte et le vent très puissant, mais pour le moment, nous ne sommes pas emballés par cette marche. Le Lac de Vert n'a rien d'exceptionnel et nous n'y restons que le temps de boire.
Réellement déçus par ce début de tracé, la suite devient nettement plus intéressante.
Une barrière métallique indique que nous passons sur un pont et en-dessous, c'est la ligne de trains Peyraud à Annonay mise en service en 1869.
qui faisait partie de la ligne ferroviaire Firminy (Loire) à Saint-Rambert-d'Albon (Drôme) mise en service par tronçons entre 1869 et 1885.
Derrière les barrières rouillées du pont, nous découvrons un tunnel et chic, chic, nous devons le traverser.
Nous descendons du pont qui enjambe la voie fantôme pour nous trouver là où sont passés des trains de 1869 à 1987.
Nous sommes toujours étonnés que de tels ouvrages qui ont demandé tellement d'investissements et de dur labeur soient abandonnés. Ces anciennes voies ferrées font partie de notre patrimoine tout comme les voies romaines que nous empruntons parfois durant nos randonnées et nous sommes fiers de pouvoir y marcher histoire de dire que tout cela n'a pas été fait pour rien.Prévenus de la présence de tunnels, nous avions pris nos lampes frontales qui nous avaient bien servies lors de notre voyage à Madère.
Si les tunnels sont ici bien plus hauts et bien plus larges, il fait tout aussi noir à l'intérieur.
Voici à peu près ce que l'on pouvait voir.
Le premier d'entre eux est le tunnel de Midon d'une longueur de 781 mètres.
Le premier d'entre eux est le tunnel de Midon d'une longueur de 781 mètres.
A l'intérieur, la voûte est faite de briques rouges. Régulièrement, on voit des abris creusés dans la roche et identifiées par des carreaux phosphorescents qui devaient sans doute servir en cas de catastrophe dans ces tunnels.
Voici la sortie,
la lumière nous éblouit.
Cette partie de la voie fantôme est recouverte de primevères toutes plus belles les unes que les autres.
la lumière nous éblouit.
Cette partie de la voie fantôme est recouverte de primevères toutes plus belles les unes que les autres.
A certains endroits, nous avons plus l'impression d'un ancien canal que d'une ligne ferroviaire. On réalise qu'en 35 ans, la nature a repris sa place.
Arrivés à un autre pont, nous quittons ce chemin pour retourner sur ceux longeant les champs et les vergers où les arbres fruitiers sont en fleurs. Nous notons la présence de protection, sans doute pour le gel et les oiseaux.
Il est l'heure de pique-niquer et c'est depuis un promontoire, face à un viaduc que nous reprenons des forces. Alors que nous étions à l'abri du vent, il tourne soudainement et nous sommes vite transis par la fraîcheur qui frappe nos visages.
Les bourrasques ont raison de notre pause repas et nous la réduisons.
L'Ardèche, c'est le Sud, ce mimosa en fleurs nous le confirme !
Les Japonais pourraient nous envier ce cerisier qui semble fêter Hanami en France (la fête des cerisiers en fleurs)Il est l'heure de pique-niquer et c'est depuis un promontoire, face à un viaduc que nous reprenons des forces. Alors que nous étions à l'abri du vent, il tourne soudainement et nous sommes vite transis par la fraîcheur qui frappe nos visages.
Les bourrasques ont raison de notre pause repas et nous la réduisons.
Nous voici face à la Vallée du Rhône.
Les barrières servent de repères avec les marques si utiles pour les randonneurs.
De retour sur la voie ferrée, nous franchissons l'imposant Viaduc de Thorrenc
d'une hauteur de 26 mètres pour 100 mètres de long. Il possède neuf arches qui sont difficile à voir puisque nous nous trouvons sur l'ouvrage d'art.
Nous prenons le temps d'admirer ce village. Sous le soleil, il aurait sans doute été encore plus impressionnant.
A une époque, la ligne fut électrifiée, il reste çà et là des traces de cette électrification.
Depuis notre promontoire, nous avions la vue sur un viaduc. Il s'agit en fait du Pont de Thorrençon et son unique arche de 20 mètres d'ouverture.
Nous entamons notre descente,
avant de rejoindre un nouveau pont.Les barrières servent de repères avec les marques si utiles pour les randonneurs.
De retour sur la voie ferrée, nous franchissons l'imposant Viaduc de Thorrenc
d'une hauteur de 26 mètres pour 100 mètres de long. Il possède neuf arches qui sont difficile à voir puisque nous nous trouvons sur l'ouvrage d'art.
Sous nos pieds, c'est le joli village de Thorrenc (235 habitants).
Avec la voie ferrée, Thorrenc est la deuxième surprise du jour qui rattrape le reste de notre marche plutôt banale.
Le Château de Thorrenc est là depuis fort longtemps puisqu'on atteste de sa présence en 1025 !Nous prenons le temps d'admirer ce village. Sous le soleil, il aurait sans doute été encore plus impressionnant.
Sur Internet, nous trouvons une photo ancienne. Imaginez, nous nous trouvons au moment de la prise de notre photo au niveau de la locomotive.
Un nouveau tunnel se dessine, le Tunnel de Thorrenc long de 262 mètres et tout aussi sombre que le précédent. Si l'entrée semble être avalée par la végétation, nous sommes impressionnés par la taille et la forme de l'arche.
A la sortie, nous voyons l'endroit où nous avons pique-niqué (sous la flèche rouge)A une époque, la ligne fut électrifiée, il reste çà et là des traces de cette électrification.
Depuis notre promontoire, nous avions la vue sur un viaduc. Il s'agit en fait du Pont de Thorrençon et son unique arche de 20 mètres d'ouverture.
Sur les falaises, on assiste à la pratique de l'escalade.
C'est ici que nous prenons un café pour nous réchauffer en les regardant grimper et en voyant arriver un autre groupe prêts à escalader la paroi.
Sur la ligne, nous découvrons des abris,
d'autres ponts,
et des systèmes de récupération des eaux qui évitaient de transformer la voie en canal comme c'est le cas dorénavant à certains endroits.
Nous sommes de retour dans la zone où les primevères sont reines.
Nous quittons, non sans regret la voie ferrée fantôme,
pour rejoindre Talencieux en suivant les chemins le long des vignes et des vergers.
Sur la ligne, nous découvrons des abris,
d'autres ponts,
et des systèmes de récupération des eaux qui évitaient de transformer la voie en canal comme c'est le cas dorénavant à certains endroits.
Nous sommes de retour dans la zone où les primevères sont reines.
Nous quittons, non sans regret la voie ferrée fantôme,
pour rejoindre Talencieux en suivant les chemins le long des vignes et des vergers.
Après cinq heures en plein vent, nous sommes heureux de retrouver l'abri et la chaleur de notre voiture.
Pour la prochaine c'est certain, il fera beau.
1 commentaire:
Dommage pour la météo
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