mercredi 8 septembre 2021

Piscinas naturais do Seixal

Du Col d'Encumeada, nous prenons la direction du Nord de l'île pour voir à quoi ressemble les lieux de baignade à cet endroit.

Si Madère n'est pas réputée pour ses plages, il semblerait qu'il soit plus commode de se baigner dans le Nord de l'île mais nous sommes loin de celles auxquelles nous sommes habitués.
Nous avions lu que des piscines naturelles y sont nombreuses. Elles se remplissent et se vident grâce à l'eau de l'Océan Atlantique qui vient alimenter ces bassins naturels au gré des vagues, des marées et des tempêtes.
Seixal (716 habitants) est notre destination, trouvée un peu au hasard. 
Le village et la route surplombent l'océan et on comprend aisément que les plages de sable fin à l'infini ne seront pas présentes à cet endroit.
Pour atteindre les piscines naturelles, nous devons descendre tout en bas vers ce rocher percé.
Trouver une place n'est pas facile car il n'y a en réalité que les chemins bétonnés ou des terrasses tout aussi bétonnées sans aucune ombre où il est possible d'étendre sa serviette. 
Bof, bof, nous ne sommes pas fans.
Nous optons pour les rochers mais ils ne sont pas du tout accueillants.
Nous partons néanmoins nous baigner. La mise à l'eau est acrobatique car la pente est glissante au possible. Nous nageons sous cette arche naturelle. Pas une seule vague à l'horizon, nous sommes bel et bien dans un bassin  qui ressemble à une piscine en plein air.  Une petite allergie à cette eau (ou à autre chose) viendra perturber Max dans sa nage, allergie heureusement temporaire.
Nous ne tenterons pas la suivante qui semblait être un peu plus grande mais dont la terrasse en béton est bondée.
En attendant de sécher, nous voyons passer et repasser un homme devant nous à la recherche de quelque chose. Il étale soudainement sa serviette dans l'allée, à l'ombre d'un rocher et se couche sur le ventre tout habillé. Drôle de coutume !
A quelques mètres de là, une plage de sable noir semble être plus attirante et nous décidons d'aller à la Praia do Porto do Seixal. Mais avant cela, il faut remonter sur la corniche et sous le soleil, c'est assez éprouvant. Si nous repartons en voiture, nous réalisons rapidement qu'il va être impossible de s'y garer. Frédéric et Max descendent de Titine en direction de la plage tandis que je pars garer notre véhicule... presque à l'endroit même où nous étions stationnés quelques minutes auparavant.
J'en profite pour prendre une photo de Seixal.
Comme partout à Madère, nous n'avons vu aucun panneau publicitaire mais dans chacune des communes que nous avons traversées, les affiches des candidats aux élections municipales du 26 septembre prochain sont très nombreuses et bien visibles. En voici un exemple.
Sur la côte Nord, il y a beaucoup de vignes.
J'essaie de rejoindre les garçons qui ont pris de l'avance, mais Seixal est un enchevêtrement de petites allées qui forment très rapidement un labyrinthe. Pour me diriger je ne cesse de descendre car la plage doit assurément se trouver en bas.
Enfin, les voici mais nous ne profitons pas de la plage qui si son sable est noir, l'est également par le monde.
Assoiffés par cette marche, nous allons nous désaltérer d'une Brisa maracuja.
Dommage qu'on ne puisse se baigner car le port et la plage sont dans un cadre assez impressionnant.
Nous prenons à nouveau un coup de chaud pour retourner à la voiture.
Des portes d'entrée laissent entrevoir de belles propriétés.
Décapotés, nous faisons les kékés mais nous apprendrons que rouler en décapotable avec un nombre important de longs tunnels n'est pas la chose la plus intelligente à faire. 
Mais bon, on le sait, un kéké ça frime ça ne peut pas réfléchir en même temps. 😂

1 commentaire:

plou a dit…

BEAUX ENDROITS