Vive la Clairette !

Cette dernière journée de vacances nous mène dans la Vallée de la Roanne qui n'a rien à voir avec la ville ligérienne (34 831 habitants) du même nom.
La Roanne est une rivière longue de 34km qui se jette dans la Drôme en passant par l'impressionnante Vallée de la Roanne.

Nous garons notre voiture à l'Aire de Fomoranches et faisons un petit bout de sentier pour nous approcher de la Roanne.

Sa couleur d'un bleu turquoise appelle à l'évasion.

Si on associe la rivière au paysage boisé et montagneux qui s'ouvre à nous, le lieu nous donne un air de Canada.

Nous passons là quelques heures à ne rien faire, si ce n'est regarder l'eau couler. Le seul regret que nous ayons durant cette semaine c'est de ne pas avoir pu pratiquer le kayak. Le débit semble être pourtant suffisant mais les températures de l'eau sont loin de celles de nos précédentes journées kayakistes. Il faudra revenir, c'est certain.

La Roanne est également un endroit de baignade recherché durant les fortes chaleurs estivales et il n'est pas rare de trouver de véritables piscines naturelles. On ne se rend pas bien compte sur la photo, mais il y a ici de la profondeur.

Pour notre dessert, nous montons à Saint-Benoît-en-Diois (29 habitants) où nous mangeons des glaces artisanales.

La petite église romane nous appelle du haut de son éperon rocheux.

Le bourg du village est encore un peu plus haut. 

Plusieurs maisons sont en cours de restauration et toutes sont en pierres.

Le sommet du village où se trouvent les ruines de l'ancien château nous permet d'avoir un panorama sur l'ensemble de Saint-Benoît-en-Diois.

Sur la route, nous décidons d'aller visiter une cave à Barsac (144 habitants) pour goûter la célèbre Clairette de Die. C'est chez Patrick Lantheaume que nous faisons notre dégustation. Le propriétaire est chez lui et nous rejoint rapidement à sa cave. L'homme est passionné par son métier et nous discutons avec grand plaisir avec lui. Nous repartons avec un stock de Clairette de Die Tradition (plus sucrée) et de Clairette de Die Brut.

Près de chez Agnès, nous faisons une halte le long de la Drôme.

Nous nous promettons de revenir faire une descente en kayak ici également lors d'un prochain séjour.

Notre dernier repas au restaurant se fait dans la grande cour de l'établissement Le Caveau à Châtillon-en-Diois. Une fois de plus, nous mangeons local et c'est très bon. 

Toute la soirée, je serai face à un homme qui me dit quelque chose... 

C'est hyper pénible de connaître un visage mais de ne pas se souvenir son nom. 

Soudain, eurêka, je sais qui mange derrière Frédéric en compagnie de son épouse même si son épouse, je ne la connais absolument pas mais ça ne peut-être qu'elle !

Il s'agit de Laurent Cabrol (1947), le présentateur de la météo 1,2,3 soleil (1987-1992), Des chiffres et des lettres (1989-1992), La nuit des héros (1991-1992), Les marches de la gloire (1992-1993), Une famille en or (1992-1997), Extraordinaire (1993), Téléshopping (1994-2008). 

Plus je le regarde et plus j'en suis certain. 

Mais plus je bois de la Clairette et du vin du Diois et plus je doute... 

S'il s'agit bien de Laurent Cabrol, une rapide visite sur Internet pour voir sa photo actuelle dément cette information. L'homme que j'ai en face de moi lui ressemble effectivement trait pour trait mais à l'âge qu'il avait quand il présentait La nuit des héros soit 30 ans plus tôt ! 

Il ne peut donc s'agir que de son fils ! 

J'en suis dorénavant persuadé ! 

Plutôt que de me laisser faire des éventuelles suppositions de filiation dans la famille Cabrol, Frédéric, qui est plus près du couple, les entend parler... russe ! 

Je ne m'attendais pas à ce coup de théâtre mais je rebondis très vite : il se peut, qu'un jour, Laurent Cabrol ait eu une liaison avec une russe donnant naissance à son mini-lui parfait sous le nom de Dimitri Cabrolov ! 

C'est lui qui se tient près de nous, c'est certain... à moins que ce ne soit le fils de Mikhaïl Gorbatchev (1931) car finalement, l'homme a beaucoup plus de ressemblances avec le dernier dirigeant de l'U.R.S.S. qu'avec Laurent Cabrol.

Tout s'embrouille dans ma tête, je ne sais plus qui est qui, et, finalement, le couvre-feu met fin à toutes mes hypothèses. 

De la fraîcheur, une bonne douche et du repos me feront reprendre mes esprits.