mercredi 23 juin 2021

Des trains pas comme les autres : le Canada, d'un océan à l'autre

Régulièrement nous vous parlons de cette émission qui a été reprise avec l'excellent Philippe Gougler depuis 2011 mais aujourd'hui, nous vous présentons la toute première émission diffusée sur 

le 12 janvier 1987.
C'est très amusant de voir comment les magazines de reportage ont évolué en une trentaine d'années.
Si aujourd'hui, le présentateur est omniprésent et fait partie du programme, hier, seule la voix off accompagnait le téléspectateur. Déjà on donnait la parole aux personnes rencontrées mais sans le côté vivant des échanges et surtout sans leur simplicité qui sont la règle maintenant. Le ton était totalement différent car si l'on apprend beaucoup de choses avec ce que nous allons appeler la deuxième version Des trains pas comme les autres, dans une bonne ambiance, détendue et joyeuse, la première ressemblait à un cours magistral très sérieux, sévère et presque austère où l'on aimait à donner des chiffres, à rappeler l'Histoire, à comparer les niveaux de vie entre les Français et les Canadiens d'alors.
Car oui, cette première émission nous emmenait sur les voies ferrées du Canada.
On faisait la connaissance de Michel, 32 ans, conducteur de locomotives vivant à Charlemagne dans la Province du Québec,
et de Carl, 35 ans, conducteur de locomotives vivant à Vancouver dans la Province de Colombie-Britannique.
L'un ne parle que français, l'autre qu'anglais. Les deux hommes ne se rencontreront jamais nous dit-on mais nous sommes invités à les suivre lors de ce voyage.
Un état des lieux des lignes ferroviaires est fait
avec l'explication de la présence de deux compagnies CN (Canadian National) et CP (Canadian Pacific) qui se partagent le pays en deux : la première l'Est, la deuxième l'Ouest. Seules les marchandises sont transportées par ces deux compagnies.
Une troisième a été crée en 1977, VIA, qui a la charge du transport des passagers sur l'ensemble des voies qu'elle partage avec les deux compagnies de fret.
Nous nous amusons de voir la gare souterraine de Montréal et de la scène jouée pour l'achat d'un billet.
On nous montre que la gare est un endroit où l'on ne fait pas qu'attendre son train puisqu'il y a des dizaines de magasins pour faire ses achats.
Un groupe venus de la Province éloignée (cf. la voix off) de l'Alberta, pour passer le temps, donne un concert improvisé.
Déjà, la télévision portable était accessible puisqu'en mettant une pièce d'un dollar canadien, on avait un choix de 10 chaines de télévision accessibles sur de petits téléviseurs durant 15 minutes.
Nous suivons ensuite les deux clientes qui achetaient leurs billets dans leurs cabines puis au wagon restaurant.
Soudain, l''équipe de tournage apprend la présence d'ours polaires dans la ville de Churchill.
Nous voici alors partis dans ces étendues froides,
à la rencontre des ours polaires.
Même si la population est habituée de leur présence, des panneaux la mettent en garde.
Le reportage reprend son rythme en nous faisant un cours d'histoire sur la construction de ce chemin de fer lors du passage de l'Est à l'Ouest.
Nous rejoignons alors Carl et comme pour Michel, nous pénétrons leurs vies familiales.
Finalement, on s'amuse du ton et de l'image assez vieillotte mais on attend avec hâte de nouveaux numéros présentés par Philippe Gougler et sa bonhommie naturelle et sa parfaite diction.

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